-- La voie de développement du nouveau Tibet est marquée par la maîtrise par le peuple de son propre destin.
Transformer l'ancien Tibet, dominé par les propriétaires de serfs, en un nouveau Tibet, où le peuple est maître de son propre sort, est une exigence obligatoire de l'évolution sociale du Tibet et l'aspiration fondamentale des diverses ethnies tibétaines. Dans le cadre de la démocratie socialiste à la chinoise, le Tibet s'est déjà engagé dans une voie de démocratie moderne où tous les droits politiques du peuple sont complètement respectés et assurés.
Au Tibet, les Tibétains, les Monba, les Lhoba, les Naxi, les Hui, les Han et d'autres ethnies bénéficient du droit à la participation, sur un pied d'égalité, à la gestion des affaires d'Etat. Les assemblées populaires, partie intégrante du système politique fondamental de l'Etat, incarnent la voie principale par laquelle toutes les ethnies chinoises exercent leurs droits démocratiques. Actuellement, au sein de l'Assemblée populaire nationale (APN), on compte 21 représentants originaires de la Région autonome du Tibet, dont 12 de l'ethnie tibétaine. Les ethnies Monba et Lhoba, malgré une population peu nombreuse, sont chacune représentées par un membre dans l'APN. La Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) matérialise la forme particulière et la supériorité unique de la démocratie socialiste ainsi qu'un organe important pour la mise à exécution de la démocratie consultative pour le peuple chinois. De nos jours, au sein du Comité national de la CCPPC, on compte 29 membres originaires de la Région autonome du Tibet, dont 26 Tibétains ou appartenant à d'autres ethnies minoritaires. Parmi les 34 244 représentants des assemblées populaires aux quatre échelons de la Région autonome du Tibet, 31 901 sont Tibétains ou d'autres ethnies minoritaires, représentant plus de 93 % du total. Les Monba, les Lhoba, les Naxi, les Hui et les Zhuang ont tous leurs propres représentants. Ainsi, parmi les 44 membres du comité permanent de la Xe assemblée populaire de la Région autonome du Tibet, on compte 25 Tibétains ou d'autres ethnies minoritaires et, concernant les 14 présidents et vice-présidents de ce comité permanent, 8 sont Tibétains ou issus d'autres ethnies minoritaires. La démocratie aux échelons de base a été continuellement renforcée et, ainsi, a été mis en place dans plus de 95 % des villages tibétains le système des assemblées des villageois, par lequel sont élus des organisations autonomes de villageois. La transparence des affaires du village et la gestion démocratique ont été globalement mises en pratique et un bulletin de publication a été créé dans plus de 90 % des villages dans le but d'assurer aux masses populaires le droit à l'information, à la participation, à la décision et à la supervision. Dans les 192 quartiers urbains, des organisations, telles que les assemblées des citadins et les comités de résidents, ont été mises en place afin de leur garantir institutionnellement le droit à l'autogestion.
En se basant sur les réalités du pays, la Chine a mis en application le système d'autonomie régionale des ethnies minoritaires. La Région autonome du Tibet, l'une des cinq régions autonomes de Chine, jouit, conformément à la Constitution et à la Loi sur l'autonomie régionale des ethnies, de larges pouvoirs d'autonomie, y compris le pouvoir législatif, le pouvoir de la mise en application assouplie des lois concernées, le droit à l'usage des langues ethniques parlées et écrites, le droit à l'administration du personnel, le droit à la gestion financière et le droit au développement culturel et pédagogique. Depuis 1965, l'assemblée populaire de la Région autonome du Tibet et son comité permanent ont élaboré plus de 290 règlements régionaux ainsi que des résolutions et des décisions ayant le statut de règlement, et ont formulé des mesures avec les caractéristiques du Tibet à l'égard de plusieurs lois au niveau national. Dans le domaine de la législation du mariage, la Région autonome du Tibet a assoupli, respectivement en 1981 et en 2004, ses règlements en abaissant de deux ans l'âge de la puberté pour l'homme et la femme. La région a permis, à condition que la séparation n'est pas demandée, le maintien de la légalité des précédentes unions polyandriques ou polygamiques célébrées avant la mise en application des règlements assouplis. En ce qui concerne les naissances, selon le Règlement à titre d'essai de la Région autonome du Tibet sur le planning familial, le Tibet met en application la politique suivante : "l'enfant unique" à l'égard des cadres et travailleurs d'ethnie han et de leurs familles ; "deux enfants avec un intervalle déterminé" pour les cadres et travailleurs tibétains, naxi, hui et zhuang et d'autres ethnies minoritaires ainsi que leurs familles en possession d'un hukou urbain enregistré auprès de leurs unités ; aucune limitation de naissances pour les agriculteurs et les bergers dans les régions agricoles et pastorales, ainsi que pour les Monba, Lhoba, Sherpa et Deng. En se basant sur le calendrier des jours fériés nationaux, la Région autonome du Tibet a ajouté à sa liste des jours fériés les fêtes traditionnelles tibétaines, dont le Nouvel An tibétain et la fête du Shoton.
En vertu de la Constitution chinoise, l'Etat aide les régions d'autonomie ethnique à former des cadres à tous les échelons ainsi que des professionnels et techniciens de tous domaines parmi les ethnies locales. Selon la Loi sur l'autonomie régionale des ethnies, la fonction de président d'une région autonome, d'un département autonome ou d'un district autonome doit être assumée par un citoyen de l'ethnie exerçant l'autonomie régionale ; au sein des services des organes autonomes dans les localités d'autonomie régionale, les cadres originaires de l'ethnie exerçant l'autonomie régionale et d'autres ethnies minoritaires doivent occuper une proportion appropriée. Conformément à la Loi sur la fonction publique, les localités d'autonomie ethnique, lors du recrutement des fonctionnaires, doivent accorder une faveur particulière aux candidats issus d'ethnies minoritaires. Actuellement, les cadres tibétains et d'autres ethnies minoritaires représentent 70,95 % des cadres de la Région autonome du Tibet et 70,13 % des cadres dirigeants aux niveaux du district et du canton. Les fonctions de président du comité permanent de l'assemblée populaire de la Région autonome du Tibet et de celles de président du gouvernement populaire de cette région sont depuis toujours assumées par des citoyens tibétains. Les Tibétains et les candidats d'autres ethnies minoritaires bénéficient d'une attribution de points supplémentaires aux examens nationaux d'accès à l'université et aux concours de recrutement de la fonction publique de l'Etat.
-- La voie de développement du nouveau Tibet est marquée par la prospérité commune et le développement simultané de toutes les ethnies.
Depuis des dizaines d'années, le niveau de développement du Tibet a accédé à un nouveau palier et l'œuvre de construction dans tous les domaines a accompli de nouveaux progrès grâce au soutien énergique du gouvernement central, à l'aide active de toutes les ethnies et aux efforts communs fournis par les ethnies du Tibet.
La vie de la population a été continuellement améliorée. Ainsi, en 2013, le PIB du Tibet a atteint les 80,767 milliards de yuans, le revenu net par agriculteur et par berger est passé à 6 578 yuans, et le revenu disponible par citadin, à 20 023 yuans. Une grande part de la population tibétaine est sortie de la pauvreté pour mener une vie relativement aisée. Le projet de construction de logements sociaux destinés aux agriculteurs et aux bergers mis en place depuis 2006 étant achevé, 46 030 ménages de 2,3 millions d'agriculteurs et de bergers se sont installés dans des logements sûrs et convenables. La surface habitable par agriculteur ou berger a atteint 30,51 m2 et celle par citadin, 42,81 m2. La population a connu une croissance considérable : 3 120 400 habitants en 2013 avec une espérance de vie de 68,2 ans, soit respectivement trois fois et deux fois plus par rapport au début des années 1950. La ville de Lhasa a été considérée pendant cinq années consécutives comme la ville au plus haut indice du bonheur selon une enquête effectuée conjointement par le Bureau national des Statistiques, la Poste de Chine et la CCTV.