Entre 1979 et 2002, le gouvernement central a reçu à treize fois les représentants privés du XIVe dalaï-lama, et, entre 2002 et janvier 2010, dix visites de ceux-ci ont été acceptées. Pourtant, le XIVe dalaï-lama a plus d'une fois trompé l'attente du gouvernement central. Il a non seulement continué à préconiser la "voie médiane" qui viole la Constitution chinoise et tente de diviser la patrie, mais a aussi mitigé et créé des activités de sabotage telles que les troubles des Jeux olympiques de Beijing, l'incident du 14 mars au Tibet et des cas d'auto-immolation. En 2011, le XIVe dalaï-lama a annoncé sa "retraite" politique, et peu après, son représentant privé, qui avait eu des contacts avec le gouvernement central, a démissionné. Par la suite, la clique du XIVe dalaï-lama a publiquement déclaré qu'il allait négocier avec le gouvernement central au nom du "gouvernement". A cause de cette destruction publique des bases d'une possible négociation, les contacts n'ont pu se poursuivre.
Pendant plus de trente ans, la clique du XIVe dalaïlama, en fonction de la situation intérieure comme extérieure du pays, n'a cessé de changer et de réajuster ses tactiques, et a interrompu, à plusieurs reprises et de son propre chef, les contacts avec le gouvernement central. Quand elle jugeait que la situation intérieure et extérieure lui était "défavorable", elle réclamait des échanges, alors que lorsqu'elle jugeait la situation favorable, elle suspendait les contacts. Même durant les périodes de contacts, elle abordait régulièrement la question de l'"indépendance du Tibet", et n'a jamais cessé, à l'intérieur comme l'extérieur du pays, ses activités visant à diviser la patrie.
Après le XVIIIe Congrès du Parti communiste chinois, le Comité central avec le camarade Xi Jinping comme secrétaire général a réitéré : "La politique du gouvernement central vis-à-vis du XIVe dalaï-lama est constante et claire. Celui-ci ne pourra améliorer ses relations avec le gouvernement central que sous la condition qu'il déclare ouvertement que le Tibet fait partie intégrante de la Chine et ce depuis l'Antiquité, qu'il abandonne sa position concernant l' "indépendance du Tibet" et arrête les activités visant à diviser la patrie." Le gouvernement central souhaite que, de son vivant, le XIVe dalaï-lama abandonne ses illusions, fasse face à la réalité, corrige ses fautes, choisisse une voie raisonnable et objective et agisse de manière bénéfique pour les compatriotes tibétains exilés outre-mer.
Conclusion
Le train de l'histoire avance toujours et le courant de l'époque est irrépressible.
La voie de développement au Tibet incarne le choix de l'histoire tout comme celui du peuple. Les pratiques attestent que la solidarité au lieu de la séparation, le progrès au lieu du recul, et la stabilité au lieu du trouble sont indispensables pour permettre au Tibet d'avoir de brillantes perspectives. Tout individu ou toute force qui tente d'agir à l'encontre du courant historique finira par être rejeté par l'histoire et le peuple.
La "voie médiane" prônée par la clique du XIVe dalaï-lama a pour but politique l'"indépendance du Tibet", s'écarte des réalités chinoises et tibétaines et enfreint la Constitution chinoise et le régime d'Etat de la Chine. La clique du XIVe dalaï-lama ne trouvera son issue que lorsqu'elle reconnaîtra que le Tibet est une partie intégrante de la Chine et ce depuis l'Antiquité, abandonnera sa préconisation de l'"indépendance du Tibet", cessera ses activités séparatistes et apportera sa contribution à l'Etat chinois et au Tibet.
L'avenir du Tibet appartient à l'ensemble du peuple tibétain, ainsi qu'à toute la nation chinoise, et de plus belles perspectives s'ouvriront à lui. Dans les années à venir, de concert avec les autres ethnies de la grande famille de la patrie, le peuple tibétain multiethnique poursuivra la voie socialiste à la chinoise, et luttera inlassablement pour mettre en place un nouveau Tibet socialiste marqué par la solidarité, la démocratie, la prospérité, la civilisation et l'harmonie, ainsi que pour réaliser le rêve chinois du grand renouveau de la nation chinoise !