Texte intégral : Le choix historique de la voie de développement au Tibet

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2015-04-15 à 13:13

Deuxièmement, l'"autonomie de haut degré" va à l'encontre de la structure étatique actuellement en vigueur de la Chine. La République populaire de Chine a hérité, dès sa création, d'une structure étatique unitaire. Tout le pays observe une Constitution et une législation unifiée. En Chine, ce sont les circonscriptions administratives locales, et non pas les Etats, qui constituent l'ensemble du pays. Selon l'article 57 de la Constitution chinoise, l'Assemblée populaire nationale est l'organe suprême du pouvoir de l'Etat. L'article 58 stipule que l'Assemblée populaire nationale et son Comité permanent exercent le pouvoir législatif de l'Etat. Toutes les autorités locales sont subordonnées au gouvernement central et se doivent d'obéir à l'administration de celui-ci ; il n'existe pas une entité de pouvoir qui jouit d'une position égale au gouvernement central sur le plan de jurisprudence. L'"autonomie de haut degré" dénie le pouvoir suprême de l'Assemblée populaire nationale, ignore l'autorité du gouvernement central, exige un pouvoir législatif qui doit appartenir à l'Etat, et prend les rapports de subordination entre les autorités locales et les autorités centrales pour des rapports de "coopération" et de réciprocité entre les entités politiques. La Chine ne se permet pas des "négociations" de réciprocité entre les autorités centrales et les autorités locales pour obtenir mutuellement l'"approbation" des unes et des autres et établir une "voie de résolution basée sur la coopération".

Troisièmement, l'"autonomie de haut degré" désobéit au régime politique fondamental du socialisme à la chinoise. Comme ce qui a été indiqué, l'autonomie régionale ethnique est un système politique fondamental de la Chine. Dans les localités d'autonomie ethnique, les citoyens de toutes les ethnies jouissent de droits égaux protégés par la Constitution et les lois. Toutes les localités d'autonomie ethnique font partie intégrante de la République populaire de Chine. Le gouvernement populaire d'une localité d'autonomie ethnique est à la fois un organe administratif au niveau local et l'organe d'autonomie de cette localité. L'article 15 de la Loi sur l'autonomie régionale des minorités ethniques stipule : "Les gouvernements populaires de toutes les localités d'autonomie ethnique sont des organes administratifs dirigés par le Conseil des Affaires d'Etat, et obéissent aux ordres de celui-ci." Le Tibet, en qualité d'une région autonome de la Chine, est naturellement sous la direction du gouvernement central. La clique du XIVe dalaï-lama tente de renier le système d'autonomie régionale ethnique de la Chine par le biais d'une "autonomie de haut degré".

Dans la doctrine du bouddhisme, la voie médiane (Madhyamaka) préconise en réalité l'abandon de deux préjugés : celui du réel superficiel et celui de la négation de la causalité, et s'oppose à l'extrémisme. Cependant, la clique du XIVe dalaï-lama cherche à réaliser l'"indépendance du Tibet" sous l'enseigne de la "voie médiane". Les chefs des forces sécessionnistes du Tibet, dont Gyalo Thondup, le deuxième frère aîné du XIVe dalaï-lama, son frère cadet Tenzin Choegyal et Samdhong Rinpoche, ont affirmé : "Dans un premier temps, nous cherchons à obtenir l'autonomie, puis nous chasserons les Chinois. L'autonomie est le premier pas" ; "La première étape est de réaliser la demi-indépendance du Tibet au nom de l'autonomie, la deuxième vise à la transition vers une indépendance totale". Le nouveau chef du "gouvernement en exil du Tibet" a dit à la revue indienne Dialogue : "Il n'y a aucune contradiction entre l'indépendance du Tibet et l'autonomie du Tibet. La première est l'objectif de principe ; et la seconde, l'objectif réaliste." Pour propager la "voie médiane" et réaliser par étapes l'"indépendance du Tibet", la clique du XIVe dalaï-lama s'embellit de toutes ses forces, feint de suivre la "tendance générale mondiale", et use de langages internationaux, comme "la troisième voie", "l'autodétermination", "l'autonomie nationale", "la non-violence" et "le gagnant-gagnant", afin de maquiller son intention de réaliser l'"indépendance du Tibet" en une poursuite à l'équité, à la justice, à la démocratie et à la liberté. Cependant, tout maquillage sera sans issue comme tout cela se déconnecte totalement des réalités de la Chine et du Tibet et désobéit à la Constitution, aux lois et au régime fondamental de la Chine.

IV. Les apparences trompeuses de la "paix" et de la "non-violence"

Depuis longtemps, la clique du XIVe dalaï-lama, dans la propagation de sa "voie médiane", use constamment la "paix", la "non-violence" ou d'autres termes à la mode afin de redorer son image, de dissimuler sa nature marquée par la violence et la force, de se donner une apparence "bienveillante" et d'escroquer la compassion et le soutien de la communauté internationale. Pourtant, derrière la douceur de ces termes, se cache une vérité qu'il est aisé de découvrir : depuis le déclenchement de la rébellion armée en 1959, la clique du XIVe dalaï-lama a recours à la fois à la violence et à la "non-violence" et commet des violences au nom de la "non-violence". La "paix" et la "non-violence" ne sont qu'un voile pudique lui permettant de tromper le monde et de se faire remarquer. La ligne de "l'indépendance du Tibet", basée sur le recours à la violence, n'a jamais été abandonnée.

-- La clique du XIVe dalaï-lama n'a jamais renoncé à l'usage des violences afin d'atteindre son but politique incarné par "l'indépendance du Tibet".

En 1959, la clique du XIVe dalaï-lama a déclenché une rébellion armée d'envergure, attaquant par la force le personnel du gouvernement central installé au Tibet et tuant massivement des compatriotes tibétains partisans de la réforme démocratique. Le XIVe dalaï-lama était au courant de cette rébellion et l'a formellement encouragée. On peut lire dans son "Autobiographie" les mots suivants : "Chacun était armé jusqu'aux dents, et même mon cuisinier privé portait un lance-roquettes ainsi que des obus autour de la taille. C'était un jeune homme qui avait été formé par la CIA." S'étant enfui en Inde, le XIVe dalaï-lama se mit immédiatement à réorganiser ses forces armées en attendant l'occasion opportune de "regagner le Tibet par la force". En 1960, la clique du XIVe dalaï-lama réorganisa l'Armée nationale volontaire de défense du Chushi Gangdrug à Mustang, dans le nord du Népal. En 1962, la clique, épaulée par les forces étrangères, mit sur pied des Forces spéciales des frontières majoritairement composées de Tibétains en exil. De 1961 à 1965, elle a illégalement traversé la frontière à 204 reprises afin d'attaquer et de perturber les forces chinoises défendant cette même zone ainsi que les civils locaux.

La clique du XIVe dalaï-lama a bénéficié de l'aide militaire de la CIA des Etats-Unis. En effet, les documents rendus publics par les Etats-Unis attestent que lors de la libération pacifique du Tibet en 1951, la clique s'était liée avec le gouvernement américain. Pendant la rébellion armée du Tibet, la CIA a envoyé des espions dans le but d'aider le XIVe dalaï-lama à s'enfuir, formé des membres armés pour œuvrer aux activités indépendantistes du Tibet et largué quantité d'armes et équipements. Le 8 juin 2012, le journal allemand Süddeutsche Zeitung a publié une critique, Une apparence sacrée : "Le dalaï-lama, représentant d'un vrai pacifisme, aurait connu beaucoup plus d'activités avec la CIA au Tibet que ce qu'il a reconnu jusqu'à présent. Aujourd'hui, une grande ombre plane sur la tête de Sa Sainteté le dalaï-lama." Cette critique indique que les relations directes du XIVe dalaï-lama avec la CIA ne sont pas adaptées à son statut de la "plus haute autorité morale".

Avec l'évolution de la conjecture internationale vers la fin des années 1970, les actes de violence ouvertement perpétrés par la clique du XIVe dalaï-lama se heurtaient de plus en plus à la volonté du peuple. Sous les pressions de la situation, la clique a adopté une double tactique : d'une part, elle provoquait sans cesse de violents incidents afin d'exercer des pressions sur le gouvernement central, et d'une autre part, elle propageait la "non-violence" en vue de tromper le monde et de dissimuler ses actes de violence. Dans les années 1980, avec la manipulation et l'incitation de la clique, de violents incidents ont successivement eu lieu au Tibet. Le 21 septembre 1987, le XIVe dalaï-lama a donné un discours au Congrès américain, prêchant l'idée de "l'indépendance du Tibet". Le 27 septembre, sur la place du monastère de Jokhang à Lhasa, des émeutiers ont scandé des slogans indépendantistes, attaqué les policiers et fait au final de nombreux blessés. Le 1er octobre, certains émeutiers ont attaqué le commissariat de la rue Barkhor, incendié sept véhicules, et blessé des dizaines de policiers. Ils ont, entre autres, crié : "Le dalaï-lama désire l'indépendance du Tibet, et nous allons le suivre. Nous détruirons les maisons de ceux qui refusent de défiler." Le 5 mars 1988, lors du Festival de la Grande Prière (Monlam Chenmo) à Lhasa, une bande d'émeutiers ont pénétré de force les locaux du Parti et du gouvernement ainsi que les commissariats à proximité du monastère de Jokhang et de la rue Barkhor, cassant et incendiant des voitures et des magasins et faisant 299 morts et blessés, dont des policiers et des civils. Du 5 au 7 mars 1989, des émeutes ont repris à Lhasa ; les émeutiers ont ouvert le feu sur les forces de l'ordre, tuant un policier, blessant 40 autres et détruisant 107 boutiques, 24 bureaux gouvernementaux, écoles et comités de résidents. Le 11 mars 1992, neuf indépendantistes ont lancé des obus sur l'ambassade de Chine en Inde.

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