BEIJING, 15 avril (Xinhua) -- Le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat a publié mercredi un livre blanc sur la voie du développement au Tibet.
Voici le texte intégral :
Le choix historique de la voie de développement au Tibet
Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat de la République populaire de Chine
Avril 2015
Sommaire
Avant-propos 1
I. L'ancien régime s'est inévitablement retiré de la scène de l'histoire du Tibet. 4
II. Le nouveau Tibet s'engage dans une bonne voie de développement. 15
III. La "voie médiane" vise à diviser la Chine. 33
IV. Les apparences trompeuses de la "paix" et de la "non-violence" 51
V. La politique du gouvernement central vis-à- vis du XIVe dalaï-lama 64
Conclusion 76
Avant-propos
La République populaire de Chine est un Etat multi- ethnique unifié, conjointement créé par ses différentes communautés ethniques. Au cours d'une longue évolution historique, celles-ci ont mis sur pied une communauté de destin partageant heurs et malheurs, qu'est la nation chinoise. Depuis les temps les plus reculés, le Tibet fait partie intégrante de cette communauté de destin ; les Tibétains, de sa nation. Le destin du Tibet sera toujours étroitement lié à celui de notre grande patrie et à celui de la nation chinoise.
Dans l'histoire, le peuple tibétain a donné naissance à de captivantes histoire et culture tout en contribuant à l'enrichissement et au développement de l'histoire et de la culture chinoises. Or, jusqu'au milieu du XXe siècle, le Tibet était encore sous la domination du servage féodal théocratique, système dans lequel les forces productives s'avéraient extrêmement faibles au sein d'une société conservatrice, fermée, arriérée et sur le déclin.
Après la fondation de la République populaire de Chine en 1949, le Tibet a commencé à entrer de manière effective dans la civilisation moderne. Par des étapes de développement importantes, dont la libération pacifique, la réforme démocratique, la fondation de la Région autonome ainsi que la réforme et l'ouverture, il a non seulement mis en place un régime social inédit, mais a également accompli une enjambée historique notable dans le cadre de son développement économique et social et s'est engagé dans la voie socialiste à la chinoise.
L'engagement du Tibet dans sa voie de développement actuelle est conforme aux exigences objectives du développement de la civilisation moderne, au courant du progrès de la société humaine, aux conditions nationales et aux réalités de développement de la Chine, ainsi que, enfin, aux intérêts fondamentaux des différentes ethnies tibétaines. Sur cette voie, celles-ci sont devenues maîtres du pays, de la société et de leur propre destin ; le Tibet a réalisé un grand pas, passant de la pauvreté à la prospérité et du retard à la civilisation, montrant ainsi au monde son nouveau profil ; les différentes ethnies tibétaines fraternisent et collaborent harmonieusement avec les autres ethnies du pays, et édifient, de concert avec celles-ci, un bel environnement neuf et florissant ; le Tibet s'ouvre au monde et assimile activement les meilleurs acquis de la civilisation humaine.
Les remarquables succès que le Tibet a remportés dans son essor et son évolution suffisent largement à prouver qu'il a opté pour une voie de développement adéquate. Pourtant, suite à son échec dans sa mise en application sur une longue période de la ligne de "l'indépendance du Tibet", en usant de violence, la clique du XIVe dalaï-lama, exilée à l'étranger depuis de nombreuses années et représentante des forces résiduelles de la classe féodale des propriétaires de serfs, animée par son but politique pour "l'indépendance du Tibet" et par son attachement au servage féodal théocratique de l'ancien Tibet, a récemment commencé à se faire entendre en mentionnant la "voie intermédiaire". En apparence, celle-ci semble "faire un compromis", "transiger", "pour la paix" et "pour la non-violence", mais en réalité elle a non seulement pour but de nier la bonne voie de développement empruntée par le Tibet depuis la fondation de la Chine nouvelle, mais tente également d'établir sur le territoire chinois un "Etat dans l'Etat" sous la domination de la clique du XIVe dalaï-lama et de réaliser par étapes l'objectif de "l'indépendance du Tibet".