Dans la nuit du 7 mai, les Français ont élu leur nouveau président. Avec environ 65% des voix au second tour, selon les premières estimations, Emmanuel Macron (En Marche !) a nettement battu Marine Le Pen (Front national), son adversaire qui a remporté 35% des voix, et est devenu ainsi le huitième président de la Ve République.
"Une nouvelle France se dessine, un nouveau cycle commence et rien n'est terminé car il y a en réalité deux France qu'il appartient à Emmanuel Macron de réconcilier, ce qui sera très difficile" a déclaré Madani Cheurfa, secrétaire général du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) à Xinhua suite aux estimations du second tour de l'élection présidentielle française.
La course à l'Elysée 2017 est marquée par la montée en force d'une forme ou d'une autre de populisme, de droite comme de gauche, et son installation dans la vie politique française, explique dans un entretien à Xinhua le politologue Luc Rouban du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF), ajoutant que c'est un phénomène que la probable élection d'Emmanuel Macron n'endiguera pas.
La Chine doit être une priorité de la prochaine personne à occuper les fonctions de président de la France, a indiqué un expert français en relations internationales dans un article publié récemment par le quotidien China Daily.
La qualification d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle française, qui aura lieu le 7 mai, a suscité des réactions parmi des experts chinois de la France. Selon eux, si Emmanuel Macron sera très probablement élu président, il devrait toutefois se heurter à de nombreux défis redoutables ou inattendus.
A quatre jours du premier tour de l'élection présidentielle française de 2017, "tous les scénarios sont possibles", a estimé Madani Cheurfa, secrétaire général du Centre de recherches politiques de Sciences Po (CEVIPOF) dans une interview accordée récemment à Xinhua.
A quelques jours du premier tour de la présidentielle française 2017, Olivier Rouquan, politologue et enseignant-chercheur, analyse pour Xinhua la particularité de cette élection présidentielle, fortement marquée par des rebondissements politico-judiciaires, et les conséquences qui pourraient en découler.
Le parti aujourd'hui dirigé par Marine Le Pen, candidate à la présidentielle, a tiré profit de sa stratégie de normalisation dans un contexte de droitisation du paysage politique qui facilite le transfuge des militants et accroît la porosité des électorats, selon la chercheuse en science politique Magali Boumaza, auteur de la thèse "Le Front national et les jeunes de 1972 à nos jours".
Très attendue, la joute médiatique, lundi soir, entre les 5 favoris à l'élection présidentielle des 23 avril et 7 mai prochains n'a guère apporté de nouveauté sur le fond. On peut légitimement douter qu'elle ait permis aux nombreux électeurs indécis dans l'Hexagone d'arrêter leur choix. Elle reflète surtout la fin de la bipolarisation de la vie politique française, marque de fabrique de la cinquième République.
Le Front national (FN) s'est engouffré dans un vide politique, captant les voix de convaincus mais aussi celles d'électeurs qui, hier encore, juraient qu'ils ne voteraient jamais pour le parti de la famille Le Pen, a indiqué récemment dans un entretien à Xinhua l'historienne spécialiste de l'extrême droite, Valérie Igounet.
Une victoire de la candidate d'extrême droite Marine Le Pen à la prochaine élection présidentielle française signifierait la fin de l'Union européenne, a estimé lundi l'ancien chancelier autrichien Alfred Gusenbauer.
Les cinq candidats favoris des sondages à l'élection présidentielle ont défendu leur position lundi soir lors d'un premier débat télévisé, sur des questions internationales comme la lutte contre le terrorisme, la place de la France dans le monde, mais aussi des questions économiques et sociales. A moins de cinq semaines du premier tour, les candidats Benoît Hamon, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, François Fillon et Jean-Luc Mélenchon s'affrontaient ainsi pour la première fois.
Le candidat de la droite et du centre à la présidentielle française, François Fillon, a été mis en examen mardi dans l'affaire d'emplois fictifs présumés de son épouse Penelope et de deux de ses enfants. Une décision qui tombe en pleine polémique sur une nouvelle affaire relative au prix exorbitant des costumes du candidat.
Le renoncement d'Alain Juppé, qui incarnait, pour beaucoup d'élus du parti Les Républicains (LR), le candidat de substitution à François Fillon, fortement contesté à la suite de son refus de se retirer malgré l'annonce de sa mise en examen dans l'affaire du "Pénélopegate", plonge la droite dans une situation difficile à quelques semaines de l'élection.