LES ENGAGEMENTS INDIVIDUELS
Individuellement, la Chine et les Etats-Unis ont fait part de leurs propres objectifs en matière de réduction des émissions.
En juin, la Chine a promis une "Contribution prévue déterminée au niveau national" (INDC) pour réduire ses émissions de dioxyde de carbone par unité de Produit intérieur brut (PIB) de 60 à 65% d'ici 2030, par rapport au niveau de 2005, selon un document présenté au Secrétariat de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
La deuxième plus grande économie du monde estime pouvoir atteindre son pic des émissions de dioxyde de carbone vers 2030 et fera de son mieux pour atteindre cet objectif le plus tôt possible, selon l'INDC.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei, a déclaré mardi lors d'un point presse quotidien que la Chine est prête à travailler avec toutes les parties pour aider le sommet de Paris à parvenir à un accord global et équilibré basé sur le principe de "responsabilités communes mais différenciées, d'équité et de capacités respectives".
"Comme il n'y a pas beaucoup de temps avant ce sommet, les parties doivent accélérer les négociations en faisant preuve d'une sincérité maximale, afin de conclure un consensus aussi étendu que possible", a souligné M. Hong.
Pour sa part, l'administration Obama a annoncé en août la version finale et plus stricte de son "Plan pour une énergie propre (Clean Power Plan)" qui, selon le président Obama, permettra de réduire les rejets de carbone des centrales électriques d'un tiers au cours des 15 prochaines années, devenant "la mesure la plus importante prise par les Etats-Unis dans la lutte contre le changement climatique".
Ce plan, malgré l'opposition des républicains du Congrès, a été salué par la directrice de l'Agence américaine de protection de l'environnement Gina McCarthy.