BEIJING, 9 mai (Xinhua) -- Alors que de nombreux pays sont impatients de participer au Forum de "la Ceinture et la Route" (FCR), qui se tiendra les 14 et 15 mai à Beijing, certains pays occidentaux conservent une mentalité issue de la Guerre froide et continuent de ternir cette initiative en la qualifiant de néocolonialisme.
Certains médias politisent de manière arbitraire cette initiative, prétendant que celle-ci n'est pas, comme l'indique la Chine, mutuellement bénéfique et accusant la Chine de chercher à dominer et de tenter de s'emparer du "leadership mondial".
Les faits et les chiffres montrent que ces opinions sont incorrectes.
Bien que l'initiative "la Ceinture et la Route" a été proposée par la Chine, toutes les parties sont impliquées dans sa mise en oeuvre. La Chine n'a pas l'intention de présenter un spectacle en solo.
Depuis 2013, plus de 100 pays et organisations internationales ont répondu activement à cette initiative, et près de 50 agences intergouvernementales ont signé des accords de coopération.
L'ouverture, l'inclusion et les bénéfices mutuels sont les caractéristiques de l'initiative et la source du large soutien qu'elle remporte.
Alors que l'économie mondiale poursuit sa reprise après la crise financière de 2008, il est urgent de mettre en place une plate-forme efficace et inclusive permettant à toutes les parties de faire face aux défis mondiaux.
D'après des statistiques officielles, la Chine a signé de nouveaux contrats portant sur une valeur totale de 126 milliards de dollars avec les pays le long de "la Ceinture et la Route" en 2016, dans le cadre d'une coopération sur l'énergie, les infrastructures et l'industrie, en hausse de 36% sur un an.
Au fil de ce processus, la Chine et les autres pays participant à l'initiative ont promu la mondialisation et contribué à la reprise de l'économie mondiale en encourageant un commerce plus libre et les échanges culturels.
A la différence du plan Marshall, auquel certains médias ont comparé l'initiative, aucune condition politique n'est imposée aux participants à "la Ceinture et la Route".
En outre, l'initiative n'est pas idéologiquement orientée. Les participants comprennent des pays développés occidentaux, des pays socialistes, des pays bouddhistes et des pays islamiques.
Certains médias ont attiré l'attention sur l'absence prévue à ce forum de certains dirigeants de pays occidentaux majeurs. Ils doivent néanmoins noter que les dirigeants de 28 pays ont confirmé leur participation, dont les Premiers ministres italien, espagnol, grec et polonais et les présidents suisse et tchèque.
Le ministre britannique des Finances, Philip Hammond, participera à ce forum au nom de la Première ministre de son pays, tandis que l'Allemagne et la France, actuellement occupées par le calendrier électoral, enverront des représentants de haut niveau, ce qui illustre leur soutien au forum.
L'initiative est fondée sur l'égalité et l'accessibilité à la croissance et aux bénéfices mutuels. Elle n'est pas un club exclusif pour les pays occidentaux, mais sert principalement de nombreux pays en développement. Le forum est un cercle d'amis auquel participeront les représentants de plus de 100 pays et régions.
En raison du grand nombre de pays impliqués, l'initiative est toutefois confrontée à des difficultés et défis, tels que des barrières technologiques, linguistiques et culturelles.
Cependant, les premiers fruits et la détermination des participants illustrent le potentiel futur illimité. L'initiative a vocation à apporter la prospérité aux peuples qui vivent le long de "la Ceinture et la Route".
Dans le monde interconnecté actuel, les préjugés et les craintes vis-à-vis de cette initiative bien intentionnée ne tiennent pas.
(contact du rédacteur : xinhuafr@xinhua.org)