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L'ambassadeur de Chine en Belgique salue la coopération "fructueuse" menée dans le cadre de "La Ceinture et la Route"

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2017-05-09 à 16:46

BRUXELLES, 9 mai (Xinhua) -- Interviewé par l'agence Xinhua, l'ambassadeur de Chine en Belgique, Qu Xing, a estimé que la coopération sino-belge dans le cadre de l'initiative chinoise "La Ceinture et la Route" était fructueuse et les relations entre les deux pays "au beau fixe". Voici le texte intégral de cette interview exclusive :

Q : Pourquoi la Chine propose-t-elle l'initiative "La Ceinture et la Route" ?

R : "La Ceinture et la Route" a plusieurs objectifs. Le premier est de développer de nouveaux pôles de croissance de l'économie mondiale afin de combattre les effets négatifs de la crise financière mondiale de 2008, tels que le ralentissement économique, la montée du protectionnisme et la fragmentation des accords de commerce et d'investissement. Dans le contexte de la mondialisation, la Chine a l'intime conviction que l'humanité forme une communauté de destin. Ainsi, seul le développement commun peut permettre à chaque pays de récolter vraiment les fruits du développement.

Le deuxième objectif est de promouvoir la coopération régionale en améliorant les voies de communication entre l'Asie, l'Europe et l'Afrique. L'Asie accuse un retard considérable par rapport à l'Europe en matière d'infrastructures. "La Ceinture et la Route" permettra de réduire cet écart en faisant de l'Asie l'un des maillons essentiels des chaînes logistiques, industrielles et de valeur mondiales et apportera plus d'opportunités commerciales à l'Europe.

Le troisième objectif est d'affermir les liens entre l'économie chinoise et l'économie mondiale en renforçant le rôle de la Chine dans le monde, aussi bien sur les marchés qu'au niveau des ressources et des investissements. Le but est également de réduire l'écart de développement entre l'Est et l'Ouest de la Chine en stimulant le commerce et les investissements dans les régions de l'Ouest.

Q : Comment "La Ceinture et la Route" va-t-elle se concrétiser ? Où en est l'initiative aujourd'hui ?

R : "La Ceinture et la Route" repose sur la concertation, la synergie et le partage. Elle ne force aucun pays à y adhérer : c'est simplement une initiative ouverte à la participation des autres pays. D'après les estimations de la Banque asiatique de développement, l'Asie aura besoin d'investir chaque année 730 milliards de dollars américains dans les projets d'infrastructures d'ici à 2020, un chiffre impressionnant, mais pas inaccessible. "La Ceinture et la Route" est financée par la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (BAII) à hauteur de 100 milliards de dollars, par le Fonds de la Route de la Soie à hauteur de 40 milliards de dollars et par les gouvernements des pays participants ainsi que des programmes de partenariats public-privé (PPP).

En 2016, la Chine a investi directement 14,5 milliards de dollars dans les pays participant à "La Ceinture et la Route". Les investissements chinois à l'étranger devraient atteindre 1.500 milliards de dollars dans les dix ans à venir, ce qui apportera une contribution importante à l'initiative. Des entreprises chinoises ont déjà établi 56 zones de coopération économique et commerciale dans plus de 20 pays moyennant 18,5 milliards de dollars d'investissements, ce qui a permis de créer 180.000 emplois dans les pays d'accueil et contribué aux recettes fiscales à hauteur de plus d'un milliard de dollars.

Un grand nombre de projets d'infrastructures transfrontaliers sont en cours de construction ou ont été achevés dans une quarantaine de pays. C'est le cas par exemple des voies ferrées Chine-Laos, Chine-Thaïlande, Hongrie-Serbie, Jakarta-Bandung, mais aussi de la deuxième tranche de l'autoroute du Karakorum qui relie la Chine au Pakistan et des gazoducs C et D reliant la Chine à l'Asie centrale.

De même, les produits, services, technologies et capitaux de ces pays s'exportent de plus en plus vers la Chine : tout le monde ressort gagnant de cette initiative.

Q : Qu'apporte "La Ceinture et la Route" à la Belgique ? Quels sont les domaines de coopération entre la Chine et la Belgique ?

R : La coopération sino-belge autour de "La Ceinture et la Route" est prometteuse et renforcera la communication et les échanges commerciaux entre les deux pays, ce qui donnera un nouvel élan à l'économie belge, notamment dans le domaine des infrastructures et des investissements.

De fait, cette coopération a déjà produit des effets remarquables. A commencer par l'amélioration des liaisons ferroviaires entre le port d'Anvers et l'Ouest de la Chine. En septembre 2016, un train China Railway Express transportant 44 conteneurs de marchandises est parti pour la première fois de la province du Qinghai, dans l'Ouest de la Chine, pour rejoindre le port d'Anvers, avec un gain de 40 jours par rapport à la voie maritime traditionnelle. Un autre train de marchandises en provenance de Chongqing, dans le Sud-Ouest de la Chine, a également atteint Anvers.

L'influence de l'initiative sur le transport maritime est encore plus manifeste. Chaque semaine, l'entreprise chinoise COSCO Shipping, qui a acquis des parts de capital des ports d'Anvers et de Zeebruges, effectue des livraisons par cargo entre la Chine et la Belgique. Grâce à l'initiative "La Ceinture et la Route", plus de 14,12 millions de tonnes de marchandises en provenance de Chine ont atteint le port d'Anvers, faisant de la Chine le troisième plus grand client du port d'Anvers.

Du côté du transport aérien, des vols directs relient Bruxelles à Beijing depuis dix ans, et vers la fin de cette année, une nouvelle ligne directe sera ouverte entre Bruxelles et Shanghaï. Depuis 2015, plus de 140.000 Chinois ont pris des vols charters pour Liège, point de départ de leur voyage en Belgique et en Europe.

Q : Quels projets sont attendus dans le cadre de l'initiative ?

R : Le potentiel de coopération sino-belge dans ce cadre est immense. Lors de la visite officielle du Premier ministre belge Charles Michel en 2016, un mémorandum de coopération a été signé entre le port de Zeebruges, l'entreprise COSCO Shipping et la China Minmetals Corporation. Les trois parties vont mettre à profit la situation géographique privilégiée du port de Zeebruges et les atouts des deux entreprises chinoises en matière de ressources et de logistique afin d'établir un "Silk Road Maritime Operation Center" à Zeebruges. Ce centre facilitera l'acheminement des marchandises chinoises vers la Belgique avant leur expédition vers le reste de l'Europe. Dans le sens inverse, il favorisera le transport des produits belges vers la Chine, augmentant ainsi le trafic de marchandises du port.

En mai 2017, grâce à la coopération entre la compagnie Changjiu Logistics et le port de Zeebruges, une ligne de transport ferroviaire de marchandises sera ouverte entre la ville de Daqing (province du Heilongjiang) et le port de Zeebruges, et ce à raison de 4 à 6 trains par semaine. M. Kris Peeters, vice-Premier ministre et ministre de l'Economie belge, sera en mai à Daqing pour assister au premier départ de ce train, avant de se rendre à Beijing pour participer au Forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale, ce qui démontre la grande importance qu'attache le gouvernement belge à cette initiative.

Q : Comment évaluez-vous les relations entre la Chine et la Belgique ?

R : L'année 2017 marque le 46e anniversaire des relations bilatérales entre la Chine et la Belgique. A l'heure actuelle, les relations entre la Chine et la Belgique sont au beau fixe. Leur partenariat global d'amitié et de coopération se développe dans d'heureuses conditions, avec des échanges de visites d'une rare intensité et une confiance politique mutuelle qui ne cesse de s'approfondir. De 2014 à 2016, les chefs d'Etat des deux pays ont échangé des visites d'Etat et les deux Premiers ministres des visites officielles. En 2016, le président de la Chambre des représentants, Siegfried Bracke, a effectué une visite en Chine.

La coopération commerciale entre les deux pays est couronnée de succès. En 2016, le volume commercial bilatéral a atteint 21,35 milliards de dollars, ce qui veut dire qu'aujourd'hui, en l'espace de sept heures, nous atteignons le même volume commercial que sur toute l'année 1971, année d'établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays. Le commerce bilatéral abaisse significativement les coûts de production et les frais de la vie courante pour les entreprises et la population belge.

Les investissements croisés entre les deux pays sont également dynamiques. Des entreprises belges telles que Bekaer, Agfa-Gevaert, Solvay, Umicore et Picanol ont étendu leurs activités en Chine, considérée comme le meilleur marché hors Belgique. Les entreprises chinoises contribuent elles aussi à l'économie belge. L'usine Volvo de Gand a ainsi vu son chiffre d'affaires s'envoler depuis que Geely Holding en est devenu propriétaire tout en préservant 20.000 emplois. L'usine de Gand a d'ailleurs reçu en début d'année 2016 le trophée "Lifetime Achievement Trophy".

Pour ce qui est des échanges entre les deux peuples, de grands défilés ont été organisés à Bruxelles et à Dinant l'année dernière et cette année pour célébrer le Nouvel An chinois, auxquels des milliers de Belges ont participé. A ce jour, la Belgique compte 50 établissements scolaires proposant des cours de chinois et ses six Instituts Confucius sont administrés en partenariat avec la Chine. Le Centre culturel chinois est une nouvelle plateforme d'échanges culturels entre la Chine et la Belgique. Les deux pays coopèrent sur plus de 500 projets scientifiques et technologiques, dont le Centre technologique sino-belge, qui a été inauguré l'année dernière. Les deux peuples ont des affinités : les Chinois connaissent tous les Schtroumpfs et Tintin, et les Belges adorent les pandas Xinghui et Haohao ainsi que leur bébé Tianbao.

 
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BRUXELLES, 9 mai (Xinhua) -- Interviewé par l'agence Xinhua, l'ambassadeur de Chine en Belgique, Qu Xing, a estimé que la coopération sino-belge dans le cadre de l'initiative chinoise "La Ceinture et la Route" était fructueuse et les relations entre les deux pays "au beau fixe". Voici le texte intégral de cette interview exclusive :

Q : Pourquoi la Chine propose-t-elle l'initiative "La Ceinture et la Route" ?

R : "La Ceinture et la Route" a plusieurs objectifs. Le premier est de développer de nouveaux pôles de croissance de l'économie mondiale afin de combattre les effets négatifs de la crise financière mondiale de 2008, tels que le ralentissement économique, la montée du protectionnisme et la fragmentation des accords de commerce et d'investissement. Dans le contexte de la mondialisation, la Chine a l'intime conviction que l'humanité forme une communauté de destin. Ainsi, seul le développement commun peut permettre à chaque pays de récolter vraiment les fruits du développement.

Le deuxième objectif est de promouvoir la coopération régionale en améliorant les voies de communication entre l'Asie, l'Europe et l'Afrique. L'Asie accuse un retard considérable par rapport à l'Europe en matière d'infrastructures. "La Ceinture et la Route" permettra de réduire cet écart en faisant de l'Asie l'un des maillons essentiels des chaînes logistiques, industrielles et de valeur mondiales et apportera plus d'opportunités commerciales à l'Europe.

Le troisième objectif est d'affermir les liens entre l'économie chinoise et l'économie mondiale en renforçant le rôle de la Chine dans le monde, aussi bien sur les marchés qu'au niveau des ressources et des investissements. Le but est également de réduire l'écart de développement entre l'Est et l'Ouest de la Chine en stimulant le commerce et les investissements dans les régions de l'Ouest.

Q : Comment "La Ceinture et la Route" va-t-elle se concrétiser ? Où en est l'initiative aujourd'hui ?

R : "La Ceinture et la Route" repose sur la concertation, la synergie et le partage. Elle ne force aucun pays à y adhérer : c'est simplement une initiative ouverte à la participation des autres pays. D'après les estimations de la Banque asiatique de développement, l'Asie aura besoin d'investir chaque année 730 milliards de dollars américains dans les projets d'infrastructures d'ici à 2020, un chiffre impressionnant, mais pas inaccessible. "La Ceinture et la Route" est financée par la Banque asiatique d'investissement dans les infrastructures (BAII) à hauteur de 100 milliards de dollars, par le Fonds de la Route de la Soie à hauteur de 40 milliards de dollars et par les gouvernements des pays participants ainsi que des programmes de partenariats public-privé (PPP).

En 2016, la Chine a investi directement 14,5 milliards de dollars dans les pays participant à "La Ceinture et la Route". Les investissements chinois à l'étranger devraient atteindre 1.500 milliards de dollars dans les dix ans à venir, ce qui apportera une contribution importante à l'initiative. Des entreprises chinoises ont déjà établi 56 zones de coopération économique et commerciale dans plus de 20 pays moyennant 18,5 milliards de dollars d'investissements, ce qui a permis de créer 180.000 emplois dans les pays d'accueil et contribué aux recettes fiscales à hauteur de plus d'un milliard de dollars.

Un grand nombre de projets d'infrastructures transfrontaliers sont en cours de construction ou ont été achevés dans une quarantaine de pays. C'est le cas par exemple des voies ferrées Chine-Laos, Chine-Thaïlande, Hongrie-Serbie, Jakarta-Bandung, mais aussi de la deuxième tranche de l'autoroute du Karakorum qui relie la Chine au Pakistan et des gazoducs C et D reliant la Chine à l'Asie centrale.

De même, les produits, services, technologies et capitaux de ces pays s'exportent de plus en plus vers la Chine : tout le monde ressort gagnant de cette initiative.

Q : Qu'apporte "La Ceinture et la Route" à la Belgique ? Quels sont les domaines de coopération entre la Chine et la Belgique ?

R : La coopération sino-belge autour de "La Ceinture et la Route" est prometteuse et renforcera la communication et les échanges commerciaux entre les deux pays, ce qui donnera un nouvel élan à l'économie belge, notamment dans le domaine des infrastructures et des investissements.

De fait, cette coopération a déjà produit des effets remarquables. A commencer par l'amélioration des liaisons ferroviaires entre le port d'Anvers et l'Ouest de la Chine. En septembre 2016, un train China Railway Express transportant 44 conteneurs de marchandises est parti pour la première fois de la province du Qinghai, dans l'Ouest de la Chine, pour rejoindre le port d'Anvers, avec un gain de 40 jours par rapport à la voie maritime traditionnelle. Un autre train de marchandises en provenance de Chongqing, dans le Sud-Ouest de la Chine, a également atteint Anvers.

L'influence de l'initiative sur le transport maritime est encore plus manifeste. Chaque semaine, l'entreprise chinoise COSCO Shipping, qui a acquis des parts de capital des ports d'Anvers et de Zeebruges, effectue des livraisons par cargo entre la Chine et la Belgique. Grâce à l'initiative "La Ceinture et la Route", plus de 14,12 millions de tonnes de marchandises en provenance de Chine ont atteint le port d'Anvers, faisant de la Chine le troisième plus grand client du port d'Anvers.

Du côté du transport aérien, des vols directs relient Bruxelles à Beijing depuis dix ans, et vers la fin de cette année, une nouvelle ligne directe sera ouverte entre Bruxelles et Shanghaï. Depuis 2015, plus de 140.000 Chinois ont pris des vols charters pour Liège, point de départ de leur voyage en Belgique et en Europe.

Q : Quels projets sont attendus dans le cadre de l'initiative ?

R : Le potentiel de coopération sino-belge dans ce cadre est immense. Lors de la visite officielle du Premier ministre belge Charles Michel en 2016, un mémorandum de coopération a été signé entre le port de Zeebruges, l'entreprise COSCO Shipping et la China Minmetals Corporation. Les trois parties vont mettre à profit la situation géographique privilégiée du port de Zeebruges et les atouts des deux entreprises chinoises en matière de ressources et de logistique afin d'établir un "Silk Road Maritime Operation Center" à Zeebruges. Ce centre facilitera l'acheminement des marchandises chinoises vers la Belgique avant leur expédition vers le reste de l'Europe. Dans le sens inverse, il favorisera le transport des produits belges vers la Chine, augmentant ainsi le trafic de marchandises du port.

En mai 2017, grâce à la coopération entre la compagnie Changjiu Logistics et le port de Zeebruges, une ligne de transport ferroviaire de marchandises sera ouverte entre la ville de Daqing (province du Heilongjiang) et le port de Zeebruges, et ce à raison de 4 à 6 trains par semaine. M. Kris Peeters, vice-Premier ministre et ministre de l'Economie belge, sera en mai à Daqing pour assister au premier départ de ce train, avant de se rendre à Beijing pour participer au Forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale, ce qui démontre la grande importance qu'attache le gouvernement belge à cette initiative.

Q : Comment évaluez-vous les relations entre la Chine et la Belgique ?

R : L'année 2017 marque le 46e anniversaire des relations bilatérales entre la Chine et la Belgique. A l'heure actuelle, les relations entre la Chine et la Belgique sont au beau fixe. Leur partenariat global d'amitié et de coopération se développe dans d'heureuses conditions, avec des échanges de visites d'une rare intensité et une confiance politique mutuelle qui ne cesse de s'approfondir. De 2014 à 2016, les chefs d'Etat des deux pays ont échangé des visites d'Etat et les deux Premiers ministres des visites officielles. En 2016, le président de la Chambre des représentants, Siegfried Bracke, a effectué une visite en Chine.

La coopération commerciale entre les deux pays est couronnée de succès. En 2016, le volume commercial bilatéral a atteint 21,35 milliards de dollars, ce qui veut dire qu'aujourd'hui, en l'espace de sept heures, nous atteignons le même volume commercial que sur toute l'année 1971, année d'établissement des relations diplomatiques entre nos deux pays. Le commerce bilatéral abaisse significativement les coûts de production et les frais de la vie courante pour les entreprises et la population belge.

Les investissements croisés entre les deux pays sont également dynamiques. Des entreprises belges telles que Bekaer, Agfa-Gevaert, Solvay, Umicore et Picanol ont étendu leurs activités en Chine, considérée comme le meilleur marché hors Belgique. Les entreprises chinoises contribuent elles aussi à l'économie belge. L'usine Volvo de Gand a ainsi vu son chiffre d'affaires s'envoler depuis que Geely Holding en est devenu propriétaire tout en préservant 20.000 emplois. L'usine de Gand a d'ailleurs reçu en début d'année 2016 le trophée "Lifetime Achievement Trophy".

Pour ce qui est des échanges entre les deux peuples, de grands défilés ont été organisés à Bruxelles et à Dinant l'année dernière et cette année pour célébrer le Nouvel An chinois, auxquels des milliers de Belges ont participé. A ce jour, la Belgique compte 50 établissements scolaires proposant des cours de chinois et ses six Instituts Confucius sont administrés en partenariat avec la Chine. Le Centre culturel chinois est une nouvelle plateforme d'échanges culturels entre la Chine et la Belgique. Les deux pays coopèrent sur plus de 500 projets scientifiques et technologiques, dont le Centre technologique sino-belge, qui a été inauguré l'année dernière. Les deux peuples ont des affinités : les Chinois connaissent tous les Schtroumpfs et Tintin, et les Belges adorent les pandas Xinghui et Haohao ainsi que leur bébé Tianbao.

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