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L'ambassade du Japon à Londres refuse de s'exprimer sur son financement d'une "campagne de propagande" contre la Chine

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2017-01-31 à 04:03

LONDRES, 30 janvier (Xinhua) -- L'ambassade du Japon au Royaume-Uni n'a pas désiré s'exprimer au lendemain d'un reportage détaillé publié dans la presse, selon lequel elle payait un groupe de réflexion britannique pour propager des idées anti-chinoises.

Un responsable de l'ambassade du Japon à Londres a reconnu lundi matin que l'ambassade avait reçu une lettre de Xinhua, lui demandant de confirmer ou de commenter le reportage publié le 29 janvier dans le journal Sunday Times.

L'ambassade du Japon n'a cependant pas encore donné suite pour le moment.

L'article du Sunday Times affirme que le Japon paie 10 000 livres (12 475 dollars américains) par mois à un groupe de réflexion britannique pour propager l'idée d'une "menace chinoise" auprès des hommes politiques britanniques de haut rang.

Il révèle que l'ambassade du Japon à Londres a passé un contrat avec la Henry Jackson Society (HJS), une association caritative, pour qu'elle mène une campagne secrète de propagande contre la Chine.

Lundi, un porte-parole de la HJS a affirmé à Xinhua que son association travaillait avec divers gouvernements et organisations pour promouvoir la démocratie libérale, les droits de l'Homme et la sécurité internationale.

Le porte-parole a refusé de préciser si le contrat financier présumé passé entre son association et le Japon faisait également partie de ces efforts pour promouvoir la démocratie et les droits de l'Homme.

"Nous ne révélons jamais de détail spécifique. Notre position à ce sujet est bien connue, et nous continuerons à soutenir les valeurs chères aux sociétés libres et démocratiques", a déclaré le porte-parole.

Selon les médias britanniques, cet accord aurait été passé en réponse à la coopération croissante entre la Chine et le Royaume-Uni.

Ce week-end, l'ancien Secrétaire britannique aux Affaires étrangères Malcolm Rifkind a reconnu que la HJS, fondée en 2005, l'avait approché pour faire figurer son nom au bas d'un article publié dans le Daily Telegraph à la fin du mois d'août, lequel soulevait un certain nombre d'inquiétudes quant à l'implication de la Chine dans la construction de la centrale nucléaire britannique de Hinkely Point C.

L'article, intitulé "Comment la Chine pourrait couper l'électricité du Royaume-Uni en cas de crise si nous la laissons construire Hinkley C", alimentait notamment l'inquiétude quant au fait que "personne ne sait quel type de technologie de piratage à distance pourrait être introduit durant la construction de la centrale".

Le Sunday Times a indiqué que la guerre secrète que le Japon livrait à la Chine sur le plan des relations publiques ne faisait que refléter l'inquiétude de Tokyo vis-à-vis de la "décennie d'or" qui s'annonce pour la coopération sino-britannique.

 
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French.xinhuanet.com | Publié le 2017-01-31 à 04:03

LONDRES, 30 janvier (Xinhua) -- L'ambassade du Japon au Royaume-Uni n'a pas désiré s'exprimer au lendemain d'un reportage détaillé publié dans la presse, selon lequel elle payait un groupe de réflexion britannique pour propager des idées anti-chinoises.

Un responsable de l'ambassade du Japon à Londres a reconnu lundi matin que l'ambassade avait reçu une lettre de Xinhua, lui demandant de confirmer ou de commenter le reportage publié le 29 janvier dans le journal Sunday Times.

L'ambassade du Japon n'a cependant pas encore donné suite pour le moment.

L'article du Sunday Times affirme que le Japon paie 10 000 livres (12 475 dollars américains) par mois à un groupe de réflexion britannique pour propager l'idée d'une "menace chinoise" auprès des hommes politiques britanniques de haut rang.

Il révèle que l'ambassade du Japon à Londres a passé un contrat avec la Henry Jackson Society (HJS), une association caritative, pour qu'elle mène une campagne secrète de propagande contre la Chine.

Lundi, un porte-parole de la HJS a affirmé à Xinhua que son association travaillait avec divers gouvernements et organisations pour promouvoir la démocratie libérale, les droits de l'Homme et la sécurité internationale.

Le porte-parole a refusé de préciser si le contrat financier présumé passé entre son association et le Japon faisait également partie de ces efforts pour promouvoir la démocratie et les droits de l'Homme.

"Nous ne révélons jamais de détail spécifique. Notre position à ce sujet est bien connue, et nous continuerons à soutenir les valeurs chères aux sociétés libres et démocratiques", a déclaré le porte-parole.

Selon les médias britanniques, cet accord aurait été passé en réponse à la coopération croissante entre la Chine et le Royaume-Uni.

Ce week-end, l'ancien Secrétaire britannique aux Affaires étrangères Malcolm Rifkind a reconnu que la HJS, fondée en 2005, l'avait approché pour faire figurer son nom au bas d'un article publié dans le Daily Telegraph à la fin du mois d'août, lequel soulevait un certain nombre d'inquiétudes quant à l'implication de la Chine dans la construction de la centrale nucléaire britannique de Hinkely Point C.

L'article, intitulé "Comment la Chine pourrait couper l'électricité du Royaume-Uni en cas de crise si nous la laissons construire Hinkley C", alimentait notamment l'inquiétude quant au fait que "personne ne sait quel type de technologie de piratage à distance pourrait être introduit durant la construction de la centrale".

Le Sunday Times a indiqué que la guerre secrète que le Japon livrait à la Chine sur le plan des relations publiques ne faisait que refléter l'inquiétude de Tokyo vis-à-vis de la "décennie d'or" qui s'annonce pour la coopération sino-britannique.

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