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La Chine monte au front de la diplomatie multilatérale

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2016-10-03 à 10:29

BEIJING, 3 octobre (Xinhua) -- Ces dernières années ont vu l'implication accrue de la Chine dans la diplomatie multilatérale, non seulement en participant activement à des événements multilatéraux, mais aussi en organisant des événements comme la Réunion des dirigeants économiques de l'APEC en 2014 et le sommet du G20 en 2016.

"On peut dire que la Chine occupe toujours le siège du conducteur quand elle se dirige vers la diplomatie multilatérale", a déclaré Aziz Mlima, secrétaire permanent du ministère tanzanien des Affaires étrangères. Il a cité comme exemple la participation de la Chine aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, la coopération avec d'autres pays en développement au sein du G77 et la signature de l'Accord de Paris sur le changement climatique.

La Chine a profité des événements multilatéraux pour rendre publiques ses idées visant à construire un monde plus développé, plus sûr et plus juste. Elle travaille également pour atteindre cet objectif à travers des efforts individuels et la collaboration avec d'autre pays.

"La Chine se transforme, passant de participant limité à une diplomatie multilatérale à défenseur proactif et contributeur", a indiqué Zhu Shuai, chercheur au Centre chinois pour le développement de l'industrie de l'information dépendant du ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information.

M. Zhu a attribué cette transformation à la puissance croissante du pays, au changement persistant de l'environnement sécuritaire et aux attentes croissantes du monde par rapport à la Chine.

PROPOSITIONS CONSTRUCTIVES

Considérant la diplomatie multilatérale comme une étape importante des politiques étrangères, la Chine a fait, lors de divers événements, des propositions constructives sur des thèmes allant des relations internationales au développement durable, en passant par la sécurité et le changement climatique.

Avec ces propositions, la Chine cherche à consolider son rôle dans le renforcement de la coopération internationale, le maintien de la sécurité mondiale et la construction d'un ordre international plus juste et raisonnable, selon Yang Baoyun, professeur à l'Université de Thammsat en Thaïlande.

En mars 2014, le président chinois Xi Jinping a proposé, lors du 3e Sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye, une conception de la sécurité nucléaire "rationnelle, coordonnée et équilibrée", appelant à un système international de sécurité nucléaire représentant l'équité et la coopération gagnant-gagnant.

Plus tard en mai, M. Xi a proposé une nouvelle conception de la sécurité en Asie lors d'un sommet de la Conférence sur l'interaction et les mesures de la construction de la confiance en Asie, en soulignant une sécurité commune, globale, coopérative et durable pour lutter contre les défis croissants auxquels fait face cette région.

En septembre 2015, il a suggéré un nouveau type de relations internationales mettant en avant la coopération gagnant-gagnant, et créant une communauté au destin commun pour l'humanité, en prononçant un discours lors du débat annuel de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies.

La Chine est le premier grand pays du monde qui fixe la coopération gagnant-gagnant comme objectif principal dans la gestion des relations avec d'autres pays, a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.

Lors du sommet du G20, qui s'est conclu récemment à Hangzhou, M. Xi a souligné une gouvernance financière mondiale équitable et efficace, une gouvernance ouverte et transparente du commerce et de l'investissement internationaux, une gouvernance internationale de l'énergie verte et à basse émission de carbone, ainsi qu'une gouvernance de développement mondiale inclusive et interconnectée en tant que priorités pour la gouvernance économique mondiale.

L'explication de M. Xi sur la gouvernance mondiale a montré que la Chine s'engageait à transmettre ses idées et sa sagesse à la croissance économique du monde, a déclaré le conseiller d'Etat chinois, Yang Jiechi, après le sommet.

De plus, les dirigeants chinois ont, à de multiples occasions, aligné leurs initiatives, telles que l'initiative "la Ceinture et la Route", sur les stratégies de développement d'autres régions.

De nombreuses personnes partagent cette idée que l'initiative "la Ceinture et la Route", se concentrant sur la connexion et un commerce sans obstacle, peut être complémentaire au Plan maître sur la connectivité de l'ASEAN, au Plan d'investissement pour l'Europe et à l'Agenda 2063 de l'Union africaine, parmi d'autres.

"La Chine est en train de faire écouter sa voix dans l'élaboration de la politique internationale. Elle devient créative dans la diplomatie, en particulier en lançant de nouvelles institutions internationales ou en assumant de plus grands rôles dans les institutions existantes", a indiqué Gao Zhikai, de l'Association nationale de Chine pour les études internationales.

METTRE SES PAROLES EN ACTION

La Chine ne donne pas de leçon, elle passe à l'action. Elle fait tout son possible pour honorer ses promesses à travers des actions concrètes.

La Chine a envoyé plus de 30.000 militaires dans 24 missions de maintien de la paix des Nations unies, et 13 d'entre eux ont perdu la vie. Elle est également en train de travailler pour établir une force de maintien de la paix de 8.000 hommes.

La Chine représente aujourd'hui le deuxième grand contributeur financier au maintien de la paix des Nations unies et le pays apportant le plus grand nombre de troupes parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.

La Chine reste un combattant résolu du changement climatique, déposant récemment son instrument de ratification pour joindre l'Accord de Paris avec Ban Ki-moon, ensemble avec les Etats-Unis, ouvrant la voie pour une mise en application rapide de la convention climatique.

Selon la suggestion de la Chine, le premier communiqué présidentiel sur le changement climatique dans l'histoire du G20 a été rendu public lors de la Réunion Sherpa du G20 en avril, alors que les parties concernées se sont engagées à promouvoir la mise en oeuvre de l'Accord de Paris en signant cet accord le 22 avril ou ultérieurement.

En parallèle, dans le but de stimuler le développement mondial soutenu, la Chine a renforcé la coopération transfrontalière avec d'autres régions à travers des mécanismes existants ou des nouveaux.

Par exemple, depuis l'établissement du mécanisme 16+1 en 2012, la Chine et les pays d'Europe centrale et de l'Est ont constaté un fort élan dans la croissance de leur coopération, avec des valeurs commerciales s'élevant à 56,2 milliards de dollars en 2015, en hausse de 28% par rapport à l'année 2010.

L'initiative chinoise "la Ceinture et la Route" a engagé plus de 100 pays et organisations internationales depuis qu'elle a été proposée en 2013, en apportant des progrès et des résultats plus importants que prévus.

La Chine a investi, d'automne 2013 à juillet 2016, environ 51,1 milliards de dollars dans les pays le long de la Ceinture et la Route, soit 12% du total de ses investissements directs à l'étranger.

En janvier, la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures, initiée par la Chine, est entrée en opération et en juin, elle a approuvé ses quatre premiers prêts, totalisant 509 millions de dollars, pour fournir des fonds à des projets d'électricité, de logement et de transport au Bangladesh, en Indonésie, au Pakistan et au Tadjikistan.

Dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route", la Chine et le Laos font avancer la coopération sur un chemin de fer de 418 kilomètres qui s'étend de la frontière sino-laotienne à Vientiane.

Dès qu'il sera fini, ce chemin de fer améliorera largement les échanges commerciaux et de personnel avec le Laos, un pays enclavé dans la péninsule sino-indienne, et aidera ce pays à atteindre l'objectif consistant à se débarrasser de la pauvreté d'ici 2020, a indiqué Khemthong Sanoubane, directeur adjoint de l'agence de presse du Laos, Khaosan Pathet Lao.

Malgré sa forte croissance, la Chine reste, en substance, un pays en développement, et elle défendra, comme elle l'a toujours fait, les intérêts des pays en développement.

"Nous soutenons fermement une plus grande représentation et la parole des pays en développement, en particulier les pays africains, dans le système de gouvernance internationale", a souligné M. Xi, lors d'un débat de l'Assemblée générale des Nations unies en 2015. "Le vote de la Chine aux Nations unies appartiendra toujours aux pays en développement".

Le soutien de la Chine n'est pas juste un discours creux.

En septembre 2015, M. Xi a lancé un fonds avec une contribution initiale de 2 milliards de dollars, pour soutenir la coopération Sud-Sud, et a promis que la Chine ferait de son mieux pour augmenter ses investissements dans les pays les moins développés, à hauteur de 12 milliards de dollars d'ici 2030.

Le même mois, la Chine a annoncé l'établissement d'un fonds de coopération Chine Sud-Sud sur le climat de 20 milliards de yuans (environ 3 milliards de dollars) pour aider d'autres pays en développement dans la lutte contre le changement climatique.

"En tant que puissance mondiale responsable, la Chine a pris une série d'actions concrètes pour mettre ses propositions en oeuvre. De telles actions sont favorables pour la paix et le développement dans le monde, et en particulier pour permettre à d'autres pays en développement de partager les bénéfices de la réforme et de l'ouverture de la Chine", a indiqué le professeur Yang Baoyun.

L'Afrique, en particulier, bénéficie du soutien indéfectible de la Chine pour sa paix et son développement.

Pour assurer la mise en oeuvre en douceur de dix grands plans, annoncés par la Chine en décembre dernier, afin de stimuler la coopération avec l'Afrique durant les trois prochaines années, la Chine s'est engagée à fournir 60 milliards de dollars de fonds de soutien.

Dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route", la Chine a promis de travailler avec les pays africains en développant des infrastructures régionales clés.

Citant le soutien de la Chine pour construire des ports modernes à Djibouti, un chemin de fer moderne entre Mombasa et Nairobi, ainsi qu'une autoroute à Addis Abeba, le diplomate tanzanien Aziz Mlima a déclaré que de telles infrastructures connecteront non seulement les pays concernés avec les marchés chinois et les chaînes de production, mais aussi assureront une connectivité plus profonde entre les pays africains.

La Chine a également annoncé en septembre dernier que durant les cinq prochaines années, le pays fournira un total de 100 millions de dollars sous forme d'aide militaire à l'Union africaine pour soutenir l'établissement de la Force permanente africaine et la Capacité africaine pour la réponse immédiate en cas de crise.

"La Chine a toujours été une alliée fiable de l'Afrique à l'échelle internationale", a poursuivi M. Mlima, ajoutant qu'une coopération Chine-Afrique plus large "contribuera certainement et durablement au bien-être bilatéral, régional, multilatéral et mondial".

 

 
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BEIJING, 3 octobre (Xinhua) -- Ces dernières années ont vu l'implication accrue de la Chine dans la diplomatie multilatérale, non seulement en participant activement à des événements multilatéraux, mais aussi en organisant des événements comme la Réunion des dirigeants économiques de l'APEC en 2014 et le sommet du G20 en 2016.

"On peut dire que la Chine occupe toujours le siège du conducteur quand elle se dirige vers la diplomatie multilatérale", a déclaré Aziz Mlima, secrétaire permanent du ministère tanzanien des Affaires étrangères. Il a cité comme exemple la participation de la Chine aux opérations de maintien de la paix de l'ONU, la coopération avec d'autres pays en développement au sein du G77 et la signature de l'Accord de Paris sur le changement climatique.

La Chine a profité des événements multilatéraux pour rendre publiques ses idées visant à construire un monde plus développé, plus sûr et plus juste. Elle travaille également pour atteindre cet objectif à travers des efforts individuels et la collaboration avec d'autre pays.

"La Chine se transforme, passant de participant limité à une diplomatie multilatérale à défenseur proactif et contributeur", a indiqué Zhu Shuai, chercheur au Centre chinois pour le développement de l'industrie de l'information dépendant du ministère de l'Industrie et des Technologies de l'information.

M. Zhu a attribué cette transformation à la puissance croissante du pays, au changement persistant de l'environnement sécuritaire et aux attentes croissantes du monde par rapport à la Chine.

PROPOSITIONS CONSTRUCTIVES

Considérant la diplomatie multilatérale comme une étape importante des politiques étrangères, la Chine a fait, lors de divers événements, des propositions constructives sur des thèmes allant des relations internationales au développement durable, en passant par la sécurité et le changement climatique.

Avec ces propositions, la Chine cherche à consolider son rôle dans le renforcement de la coopération internationale, le maintien de la sécurité mondiale et la construction d'un ordre international plus juste et raisonnable, selon Yang Baoyun, professeur à l'Université de Thammsat en Thaïlande.

En mars 2014, le président chinois Xi Jinping a proposé, lors du 3e Sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye, une conception de la sécurité nucléaire "rationnelle, coordonnée et équilibrée", appelant à un système international de sécurité nucléaire représentant l'équité et la coopération gagnant-gagnant.

Plus tard en mai, M. Xi a proposé une nouvelle conception de la sécurité en Asie lors d'un sommet de la Conférence sur l'interaction et les mesures de la construction de la confiance en Asie, en soulignant une sécurité commune, globale, coopérative et durable pour lutter contre les défis croissants auxquels fait face cette région.

En septembre 2015, il a suggéré un nouveau type de relations internationales mettant en avant la coopération gagnant-gagnant, et créant une communauté au destin commun pour l'humanité, en prononçant un discours lors du débat annuel de haut niveau de l'Assemblée générale des Nations unies.

La Chine est le premier grand pays du monde qui fixe la coopération gagnant-gagnant comme objectif principal dans la gestion des relations avec d'autres pays, a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.

Lors du sommet du G20, qui s'est conclu récemment à Hangzhou, M. Xi a souligné une gouvernance financière mondiale équitable et efficace, une gouvernance ouverte et transparente du commerce et de l'investissement internationaux, une gouvernance internationale de l'énergie verte et à basse émission de carbone, ainsi qu'une gouvernance de développement mondiale inclusive et interconnectée en tant que priorités pour la gouvernance économique mondiale.

L'explication de M. Xi sur la gouvernance mondiale a montré que la Chine s'engageait à transmettre ses idées et sa sagesse à la croissance économique du monde, a déclaré le conseiller d'Etat chinois, Yang Jiechi, après le sommet.

De plus, les dirigeants chinois ont, à de multiples occasions, aligné leurs initiatives, telles que l'initiative "la Ceinture et la Route", sur les stratégies de développement d'autres régions.

De nombreuses personnes partagent cette idée que l'initiative "la Ceinture et la Route", se concentrant sur la connexion et un commerce sans obstacle, peut être complémentaire au Plan maître sur la connectivité de l'ASEAN, au Plan d'investissement pour l'Europe et à l'Agenda 2063 de l'Union africaine, parmi d'autres.

"La Chine est en train de faire écouter sa voix dans l'élaboration de la politique internationale. Elle devient créative dans la diplomatie, en particulier en lançant de nouvelles institutions internationales ou en assumant de plus grands rôles dans les institutions existantes", a indiqué Gao Zhikai, de l'Association nationale de Chine pour les études internationales.

METTRE SES PAROLES EN ACTION

La Chine ne donne pas de leçon, elle passe à l'action. Elle fait tout son possible pour honorer ses promesses à travers des actions concrètes.

La Chine a envoyé plus de 30.000 militaires dans 24 missions de maintien de la paix des Nations unies, et 13 d'entre eux ont perdu la vie. Elle est également en train de travailler pour établir une force de maintien de la paix de 8.000 hommes.

La Chine représente aujourd'hui le deuxième grand contributeur financier au maintien de la paix des Nations unies et le pays apportant le plus grand nombre de troupes parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU.

La Chine reste un combattant résolu du changement climatique, déposant récemment son instrument de ratification pour joindre l'Accord de Paris avec Ban Ki-moon, ensemble avec les Etats-Unis, ouvrant la voie pour une mise en application rapide de la convention climatique.

Selon la suggestion de la Chine, le premier communiqué présidentiel sur le changement climatique dans l'histoire du G20 a été rendu public lors de la Réunion Sherpa du G20 en avril, alors que les parties concernées se sont engagées à promouvoir la mise en oeuvre de l'Accord de Paris en signant cet accord le 22 avril ou ultérieurement.

En parallèle, dans le but de stimuler le développement mondial soutenu, la Chine a renforcé la coopération transfrontalière avec d'autres régions à travers des mécanismes existants ou des nouveaux.

Par exemple, depuis l'établissement du mécanisme 16+1 en 2012, la Chine et les pays d'Europe centrale et de l'Est ont constaté un fort élan dans la croissance de leur coopération, avec des valeurs commerciales s'élevant à 56,2 milliards de dollars en 2015, en hausse de 28% par rapport à l'année 2010.

L'initiative chinoise "la Ceinture et la Route" a engagé plus de 100 pays et organisations internationales depuis qu'elle a été proposée en 2013, en apportant des progrès et des résultats plus importants que prévus.

La Chine a investi, d'automne 2013 à juillet 2016, environ 51,1 milliards de dollars dans les pays le long de la Ceinture et la Route, soit 12% du total de ses investissements directs à l'étranger.

En janvier, la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures, initiée par la Chine, est entrée en opération et en juin, elle a approuvé ses quatre premiers prêts, totalisant 509 millions de dollars, pour fournir des fonds à des projets d'électricité, de logement et de transport au Bangladesh, en Indonésie, au Pakistan et au Tadjikistan.

Dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route", la Chine et le Laos font avancer la coopération sur un chemin de fer de 418 kilomètres qui s'étend de la frontière sino-laotienne à Vientiane.

Dès qu'il sera fini, ce chemin de fer améliorera largement les échanges commerciaux et de personnel avec le Laos, un pays enclavé dans la péninsule sino-indienne, et aidera ce pays à atteindre l'objectif consistant à se débarrasser de la pauvreté d'ici 2020, a indiqué Khemthong Sanoubane, directeur adjoint de l'agence de presse du Laos, Khaosan Pathet Lao.

Malgré sa forte croissance, la Chine reste, en substance, un pays en développement, et elle défendra, comme elle l'a toujours fait, les intérêts des pays en développement.

"Nous soutenons fermement une plus grande représentation et la parole des pays en développement, en particulier les pays africains, dans le système de gouvernance internationale", a souligné M. Xi, lors d'un débat de l'Assemblée générale des Nations unies en 2015. "Le vote de la Chine aux Nations unies appartiendra toujours aux pays en développement".

Le soutien de la Chine n'est pas juste un discours creux.

En septembre 2015, M. Xi a lancé un fonds avec une contribution initiale de 2 milliards de dollars, pour soutenir la coopération Sud-Sud, et a promis que la Chine ferait de son mieux pour augmenter ses investissements dans les pays les moins développés, à hauteur de 12 milliards de dollars d'ici 2030.

Le même mois, la Chine a annoncé l'établissement d'un fonds de coopération Chine Sud-Sud sur le climat de 20 milliards de yuans (environ 3 milliards de dollars) pour aider d'autres pays en développement dans la lutte contre le changement climatique.

"En tant que puissance mondiale responsable, la Chine a pris une série d'actions concrètes pour mettre ses propositions en oeuvre. De telles actions sont favorables pour la paix et le développement dans le monde, et en particulier pour permettre à d'autres pays en développement de partager les bénéfices de la réforme et de l'ouverture de la Chine", a indiqué le professeur Yang Baoyun.

L'Afrique, en particulier, bénéficie du soutien indéfectible de la Chine pour sa paix et son développement.

Pour assurer la mise en oeuvre en douceur de dix grands plans, annoncés par la Chine en décembre dernier, afin de stimuler la coopération avec l'Afrique durant les trois prochaines années, la Chine s'est engagée à fournir 60 milliards de dollars de fonds de soutien.

Dans le cadre de l'initiative "la Ceinture et la Route", la Chine a promis de travailler avec les pays africains en développant des infrastructures régionales clés.

Citant le soutien de la Chine pour construire des ports modernes à Djibouti, un chemin de fer moderne entre Mombasa et Nairobi, ainsi qu'une autoroute à Addis Abeba, le diplomate tanzanien Aziz Mlima a déclaré que de telles infrastructures connecteront non seulement les pays concernés avec les marchés chinois et les chaînes de production, mais aussi assureront une connectivité plus profonde entre les pays africains.

La Chine a également annoncé en septembre dernier que durant les cinq prochaines années, le pays fournira un total de 100 millions de dollars sous forme d'aide militaire à l'Union africaine pour soutenir l'établissement de la Force permanente africaine et la Capacité africaine pour la réponse immédiate en cas de crise.

"La Chine a toujours été une alliée fiable de l'Afrique à l'échelle internationale", a poursuivi M. Mlima, ajoutant qu'une coopération Chine-Afrique plus large "contribuera certainement et durablement au bien-être bilatéral, régional, multilatéral et mondial".

 

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