LONDRES, 24 octobre (Xinhua) -- La visite que le président chinois Xi Jinping vient de conclure au Royaume-Uni marque le début d'un "âge d'or" du partenariat stratégique global mondial qui renforcera la coopération économique entre les deux pays et au-delà.
Cela bénéficiera non seulement aux deux pays, mais facilitera également la reprise et le développement économique de l'Europe et du monde entier.
Un grand nombre d'accords commerciaux d'une valeur totale de 40 milliards de livres (environ 62 milliards de dollars) ont été signés au cours de cette visite, qui a également ouvert un nouveau chapitre dans les échanges Chine-Occident, insufflé un nouvel élan à la coopération entre la Chine et l'Europe, et démontré une fois de plus les perspectives prometteuses de l'idée de M. Xi visant à construire un nouveau modèle de relations internationales avec en son coeur une coopération gagnant-gagnant.
La visite du président Xi Jinping montre que la coopération entre la Chine et le Royaume-Uni dans des domaines tels que l'économie et la culture est plus forte que jamais. Cette coopération étroite est non seulement bénéfique pour les deux pays, mais facilite aussi la reprise économique et le développement de l'Europe et du monde entier, selon certains observateurs.
La réforme et l'ouverture de la Chine ainsi que son potentiel de croissance économique ont suscité un vif intérêt de la part du Royaume-Uni, dont la politique étrangère est connue pour son pragmatisme. Et le Royaume-Uni a fait sensation dans le monde en prenant des mesures pour conjuguer sa stratégie de développement au processus de réforme de la Chine et à son initiative "la Ceinture et la Route".
LES BENEFICES DE L'INTERNATIONALISATION DU RMB
Le volume total des échanges commerciaux en renminbi (RMB, monnaie chinoise) à Londres a augmenté de 143% en 2014 par rapport à l'année précédente et le volume quotidien moyen a atteint 61,5 milliards de dollars, soit presque six fois plus que celui de 2011, selon un rapport publié par le gouvernement britannique en juin.
Compte tenu du statut de Londres en tant que centre financier régional et mondial, ce développement rapide est à coup sûr une nouvelle réjouissante pour les entreprises chinoises et britanniques ainsi que pour celles d'autres pays.
En septembre 2014, le ministre britannique des Finances George Osborne a annoncé un plan du gouvernement britannique visant à émettre des obligations libellées en RMB et à utiliser les recettes comme réserves de devises étrangères.
Au mois de mars cette année, le Royaume-Uni a annoncé son intention de devenir un membre fondateur potentiel de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (BAII), ouvrant ainsi la voie à l'adhésion d'autres pays européens.
Lors de sa visite en Chine le mois dernier, M. Osborne a promis que son pays travaillerait avec la Chine pour faire de la BAII une plate-forme de financement professionnelle, responsable, transparente et efficace.
En novembre prochain, le conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) prévoit de discuter de la possibilité d'inclure le RBM dans le panier des droits de tirage spéciaux (DTS), l'unité de compte de cette organisation internationale, ce qui sera un événement décisif pour l'internationalisation de la monnaie chinoise.
Jan Dehn, directeur des recherches de l'Ashmore Group, une société de gestion d'actifs basée au Royaume-Uni, voit les bénéfices potentiels de l'inclusion du RMB dans les DTS. Ainsi, le RMB pourra figurer parmi les monnaies de réserve internationales et la Chine n'aura plus besoin de porter le lourd fardeau des réserves en devises étrangères, et une partie de ses actifs pourra être libérée pour investir à l'étranger.
Par ailleurs, avec l'ouverture des comptes de capitaux, la libéralisation des taux d'intérêt et le développement des marchés obligataires chinois, les investisseurs étrangers pourront pleinement tirer profit du marché chinois grâce au nouveau statut du RMB, selon M. Dehn.
