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French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-22 à 20:13
NAIROBI, 22 avril (Xinhua) -- Les initiatives ambitieuses lancées par la Chine pour favoriser une concordance entre croissance et environnement stimuleront les efforts visant à restaurer la santé de la planète face aux menaces anthropiques et climatiques, estime Levis Kavagi, coordinateur pour l'Afrique au Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
Dans un entretien accordé à Xinhua à la veille du Jour de la Terre, célébré tous les ans le 22 avril, il juge la Chine dans une position avantageuse pour apporter une contribution positive à la résolution des défis écologiques auxquels l'humanité est actuellement confrontée.
M. Kavagi salue le soutien de Beijing aux initiatives multilatérales visant à relever ces défis qui ont aggravé la pauvreté, la maladie et les inégalités.
En tant qu'hôte de la 15e réunion de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique, prévue pour octobre à Kunming (sud), la Chine devrait réaffirmer à cette occasion son engagement en faveur des efforts mondiaux de préservation des habitats naturels, prédit-il.
Pour le responsable onusien, les actions que la Chine mène sont essentielles pour faire avancer un développement à faible émission de CO2 qui renforce la résilience des écosystèmes et des communautés face à la hausse des températures.
Les partenariats sont essentiels pour trouver des solutions durables aux triples crises planétaires que sont la pollution, le changement climatique et la perte de biodiversité, lesquelles ont aggravé l'insécurité alimentaire, le stress hydrique et l'instabilité, souligne M. Kavagi.
"Toutes trois sont interconnectées. Il y a donc davantage de besoin d'efforts concertés que de réponses ponctuelles isolées", martèle-t-il.
Evoquant la pandémie de nouveau coronavirus, Levis Kavagi observe qu'elle complique les défis que pose la gestion des déchets, tout en accroissant la vulnérabilité des communautés aux impacts du changement climatique et en réduisant les revenus du tourisme.
Par ailleurs, la préservation d'espèces sauvages emblématiques pourrait souffrir de la baisse de revenus des Etats en raison des restrictions de déplacement, note-t-il, ajoutant que la pandémie a également ralenti la bioprospection, aggravant la perte des bénéfices financiers qui en résultaient pour les communautés locales.