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Le RCEP est un signal fort de l'engagement de l'Asie envers de l'ouverture des échanges (responsable du FMI)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-14 à 19:23

WASHINGTON, 14 avril (Xinhua) -- Le Partenariat régional économique global (RCEP) constitue un signal fort de l'engagement de l'Asie en faveur de l'ouverture et de la liberté des échanges, a estimé mardi Jonathan Ostry, directeur par intérim du département Asie-Pacifique du Fonds monétaire international (FMI), y voyant "une étape tout à fait bienvenue".

Il s'est félicité du fait que l'Asie ait été capable de conclure cet accord de libre échange dans un environnement "extrêment difficile", adressant "un signal très fort", en réponse à une question posée par Xinhua lors d'une conférence de presse virtuelle.

Notant que les échanges jouaient un rôle de puissante locomotive pour la croissance et la réduction de la pauvreté en Asie depuis des décennies, M. Ostry a relevé que l'Asie, bien que confrontée aux tensions commerciales dans le monde, cherchait à stimuler la libéralisation des échanges régionaux.

Le RCEP, signé en novembre 2020, regroupe les dix Etats membres de l'Association des nations de l'Asie du sud-est (ASEAN), ainsi que la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Pour Jonathan Ostry, le RCEP pourrait donner une forte impulsion à l'accroissement des échanges dans la région Asie-Pacifique, mais "il reste beaucoup à faire, notamment dans des domaines tels que le commerce électronique, les services, les investissements".

Selon les dernières prévisions du FMI, la région Asie-Pacifique devrait connaître une croissance de 7,6% cette année et de 5,4% en 2022, avec un redressement marqué par des différences multidimensionnelles entre les pays et au sein même de ces pays selon le secteur, le groupe d'âge, le sexe et le degré de compétence.

Outre la réduction des barrières commerciales et l'apaisement des tensions commerciales et technologiques, M. Ostry a aussi suggéré de s'attaquer aux vulnérabilités de la dette des entreprises, en particulier celles des PME, en passant d'un soutien en liquidités face à la pandémie à une aide à la solvabilité.

Il a de plus estimé qu'il fallait davantage d'efforts pour faire avancer l'agenda vert et accélérer l'évolution prometteuse vers un mix énergétique plus respectueux de l'environnement sur fond de pandémie, jugeant qu'une hausse des investissements dans les technologies vertes couplée à une augmentation des prix du carbone était essentielle pour réduire les émissions.

 
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Le RCEP est un signal fort de l'engagement de l'Asie envers de l'ouverture des échanges (responsable du FMI)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-04-14 à 19:23

WASHINGTON, 14 avril (Xinhua) -- Le Partenariat régional économique global (RCEP) constitue un signal fort de l'engagement de l'Asie en faveur de l'ouverture et de la liberté des échanges, a estimé mardi Jonathan Ostry, directeur par intérim du département Asie-Pacifique du Fonds monétaire international (FMI), y voyant "une étape tout à fait bienvenue".

Il s'est félicité du fait que l'Asie ait été capable de conclure cet accord de libre échange dans un environnement "extrêment difficile", adressant "un signal très fort", en réponse à une question posée par Xinhua lors d'une conférence de presse virtuelle.

Notant que les échanges jouaient un rôle de puissante locomotive pour la croissance et la réduction de la pauvreté en Asie depuis des décennies, M. Ostry a relevé que l'Asie, bien que confrontée aux tensions commerciales dans le monde, cherchait à stimuler la libéralisation des échanges régionaux.

Le RCEP, signé en novembre 2020, regroupe les dix Etats membres de l'Association des nations de l'Asie du sud-est (ASEAN), ainsi que la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Pour Jonathan Ostry, le RCEP pourrait donner une forte impulsion à l'accroissement des échanges dans la région Asie-Pacifique, mais "il reste beaucoup à faire, notamment dans des domaines tels que le commerce électronique, les services, les investissements".

Selon les dernières prévisions du FMI, la région Asie-Pacifique devrait connaître une croissance de 7,6% cette année et de 5,4% en 2022, avec un redressement marqué par des différences multidimensionnelles entre les pays et au sein même de ces pays selon le secteur, le groupe d'âge, le sexe et le degré de compétence.

Outre la réduction des barrières commerciales et l'apaisement des tensions commerciales et technologiques, M. Ostry a aussi suggéré de s'attaquer aux vulnérabilités de la dette des entreprises, en particulier celles des PME, en passant d'un soutien en liquidités face à la pandémie à une aide à la solvabilité.

Il a de plus estimé qu'il fallait davantage d'efforts pour faire avancer l'agenda vert et accélérer l'évolution prometteuse vers un mix énergétique plus respectueux de l'environnement sur fond de pandémie, jugeant qu'une hausse des investissements dans les technologies vertes couplée à une augmentation des prix du carbone était essentielle pour réduire les émissions.

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