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Il faut rester vigilant pour combattre le maccarthysme à l'œuvre dans l'opinion occidentale (COMMENTAIRE)

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2021-03-16 à 12:56

BEIJING, 15 mars (Xinhua) -- Il y a plus de 70 ans, à l'époque où les Etats-Unis étaient aux prises avec le maccarthysme tristement célèbre, marqué par la diffamation et le coup monté, la société américaine était déchirée et enfermée dans une bigoterie idéologique contre le communisme.

Récemment, le spectre du maccarthysme a refait surface dans la sphère de l'opinion publique occidentale, dans le but de susciter un antagonisme idéologique et une confrontation avec la Chine.

Christian Mestre, un professeur français de l'université de Strasbourg, a récemment été contraint de démissionner de son poste de responsable de l'éthique de l'Eurométropole de Strasbourg en raison de ses relations académiques avec la Chine et des services qu'il aurait rendus à ce pays, cela a été violemment dénigré et déformé par certains médias français et des politiciens antichinois.

Ces médias français ont également invoqué ses points de vue en 2019 lorsqu'il a participé à un séminaire international sur la lutte contre le terrorisme, la déradicalisation et la protection des droits de l'homme dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.

Le professeur, vilipendé comme un "pion de la Chine", avait lors d'un entretien fait l'éloge des mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation au Xinjiang, et avait appelé la France ainsi que d'autres pays européens à s'inspirer des mesures antiterroristes chinoises.

Critiquer ou même salir la Chine est-il devenu un nouveau type de "politiquement correct" dans l'opinion publique occidentale ? L'Occident a-t-il désormais tendance à considérer comme viciés tous les récits et commentaires objectifs sur la Chine, ainsi que les efforts visant à promouvoir la coopération avec ce pays ?

Si tel est le cas, on ne peut s'empêcher de se demander s'il s'agit de la même liberté d'expression, sous la bannière de l'objectivité et de l'impartialité, dont se targuait autrefois le monde occidental.

Aujourd'hui, il n'est plus surprenant que certains politiciens et médias occidentaux vilipendent et diabolisent la Chine pour poursuivre des intérêts politiques et économiques égoïstes, ainsi que pour contenir son développement en s'ingérant dans ses affaires intérieures. La diffamation du Xinjiang est un outil fréquemment utilisé par ces forces antichinoises.

En fait, une multitude de reportages des médias occidentaux sur le Xinjiang et la politique chinoise qui y a cours contiennent des mensonges, des fabrications et des diffamations, car ils ont délibérément déformé les faits, concocté des histoires et présenté des informations de manière sélective pour servir leurs arrière-pensées.

Pire encore, le cas du professeur Mestre a démontré que ces forces ne se contenteraient pas de supprimer toute voix différente de celles qu'elles colportent au sujet du Xinjiang, mais tenteraient également de susciter un antagonisme idéologique contre la Chine, ce qui évoque le spectre hideux du maccarthysme.

Des mesures aussi flagrantes ne feraient qu'avoir un effet boomerang et nuire aux intérêts généraux de la communauté occidentale. Pousser les voix antichinoises à devenir "politiquement correctes" érodera largement les fondements de la coopération entre la Chine et les pays occidentaux, car cela attise l'hostilité envers ce pays dans l'opinion publique occidentale.

La complaisance envers la haine de la Chine alimentera également la discrimination et le racisme en Occident. Une enquête récente de l'Institut Lowy d'Australie, menée auprès de plus de 1.000 Australiens d'origine chinoise en novembre 2020, a révélé que 18% des personnes interrogées avaient été menacés ou attaqués physiquement en raison de leur héritage chinois, tandis que 37% ont déclaré avoir été traités différemment ou moins favorablement pour la même raison.

Laisser les voix antichinoises, pleines de mensonges et de préjugés, se répandre sans contrôle dans le courant dominant de l'opinion publique occidentale portera également atteinte à la crédibilité de la communauté occidentale et portera un coup dur à la liberté d'expression dont elle se targue.

Heureusement, un certain nombre d'universitaires et de professionnels des médias occidentaux estiment que leurs pays devraient considérer le développement de la Chine de manière objective et en respecter la force, afin d'éviter les dommages que causeraient une mauvaise compréhension et une aliénation délibérée de l'une des principales économies du monde. En outre, nombreux sont ceux qui ont traité la Chine sur la base des faits et de l'équité.

La Chine invite toujours les étrangers de tous horizons à se rendre au Xinjiang et à constater par eux-mêmes la situation réelle sur place, afin d'éviter d'être trompés.

Une sphère d'opinion publique saine n'est en aucun cas confinée à un unique type de perspectives. Avant que le maccarthysme n'empoisonne leur opinion publique, les Occidentaux devraient cesser de regarder la Chine à travers verres teintés et rejeter catégoriquement le détournement de leur opinion publique au profit d'intérêts politiques.

 
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Il faut rester vigilant pour combattre le maccarthysme à l'œuvre dans l'opinion occidentale (COMMENTAIRE)

French.xinhuanet.com | Publié le 2021-03-16 à 12:56

BEIJING, 15 mars (Xinhua) -- Il y a plus de 70 ans, à l'époque où les Etats-Unis étaient aux prises avec le maccarthysme tristement célèbre, marqué par la diffamation et le coup monté, la société américaine était déchirée et enfermée dans une bigoterie idéologique contre le communisme.

Récemment, le spectre du maccarthysme a refait surface dans la sphère de l'opinion publique occidentale, dans le but de susciter un antagonisme idéologique et une confrontation avec la Chine.

Christian Mestre, un professeur français de l'université de Strasbourg, a récemment été contraint de démissionner de son poste de responsable de l'éthique de l'Eurométropole de Strasbourg en raison de ses relations académiques avec la Chine et des services qu'il aurait rendus à ce pays, cela a été violemment dénigré et déformé par certains médias français et des politiciens antichinois.

Ces médias français ont également invoqué ses points de vue en 2019 lorsqu'il a participé à un séminaire international sur la lutte contre le terrorisme, la déradicalisation et la protection des droits de l'homme dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine.

Le professeur, vilipendé comme un "pion de la Chine", avait lors d'un entretien fait l'éloge des mesures de lutte contre le terrorisme et de déradicalisation au Xinjiang, et avait appelé la France ainsi que d'autres pays européens à s'inspirer des mesures antiterroristes chinoises.

Critiquer ou même salir la Chine est-il devenu un nouveau type de "politiquement correct" dans l'opinion publique occidentale ? L'Occident a-t-il désormais tendance à considérer comme viciés tous les récits et commentaires objectifs sur la Chine, ainsi que les efforts visant à promouvoir la coopération avec ce pays ?

Si tel est le cas, on ne peut s'empêcher de se demander s'il s'agit de la même liberté d'expression, sous la bannière de l'objectivité et de l'impartialité, dont se targuait autrefois le monde occidental.

Aujourd'hui, il n'est plus surprenant que certains politiciens et médias occidentaux vilipendent et diabolisent la Chine pour poursuivre des intérêts politiques et économiques égoïstes, ainsi que pour contenir son développement en s'ingérant dans ses affaires intérieures. La diffamation du Xinjiang est un outil fréquemment utilisé par ces forces antichinoises.

En fait, une multitude de reportages des médias occidentaux sur le Xinjiang et la politique chinoise qui y a cours contiennent des mensonges, des fabrications et des diffamations, car ils ont délibérément déformé les faits, concocté des histoires et présenté des informations de manière sélective pour servir leurs arrière-pensées.

Pire encore, le cas du professeur Mestre a démontré que ces forces ne se contenteraient pas de supprimer toute voix différente de celles qu'elles colportent au sujet du Xinjiang, mais tenteraient également de susciter un antagonisme idéologique contre la Chine, ce qui évoque le spectre hideux du maccarthysme.

Des mesures aussi flagrantes ne feraient qu'avoir un effet boomerang et nuire aux intérêts généraux de la communauté occidentale. Pousser les voix antichinoises à devenir "politiquement correctes" érodera largement les fondements de la coopération entre la Chine et les pays occidentaux, car cela attise l'hostilité envers ce pays dans l'opinion publique occidentale.

La complaisance envers la haine de la Chine alimentera également la discrimination et le racisme en Occident. Une enquête récente de l'Institut Lowy d'Australie, menée auprès de plus de 1.000 Australiens d'origine chinoise en novembre 2020, a révélé que 18% des personnes interrogées avaient été menacés ou attaqués physiquement en raison de leur héritage chinois, tandis que 37% ont déclaré avoir été traités différemment ou moins favorablement pour la même raison.

Laisser les voix antichinoises, pleines de mensonges et de préjugés, se répandre sans contrôle dans le courant dominant de l'opinion publique occidentale portera également atteinte à la crédibilité de la communauté occidentale et portera un coup dur à la liberté d'expression dont elle se targue.

Heureusement, un certain nombre d'universitaires et de professionnels des médias occidentaux estiment que leurs pays devraient considérer le développement de la Chine de manière objective et en respecter la force, afin d'éviter les dommages que causeraient une mauvaise compréhension et une aliénation délibérée de l'une des principales économies du monde. En outre, nombreux sont ceux qui ont traité la Chine sur la base des faits et de l'équité.

La Chine invite toujours les étrangers de tous horizons à se rendre au Xinjiang et à constater par eux-mêmes la situation réelle sur place, afin d'éviter d'être trompés.

Une sphère d'opinion publique saine n'est en aucun cas confinée à un unique type de perspectives. Avant que le maccarthysme n'empoisonne leur opinion publique, les Occidentaux devraient cesser de regarder la Chine à travers verres teintés et rejeter catégoriquement le détournement de leur opinion publique au profit d'intérêts politiques.

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