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Des dommages affectant plusieurs organes détectés chez des jeunes atteints du coronavirus

 
French.xinhuanet.com | Publié le 2020-11-16 à 05:35

LONDRES, 15 novembre (Xinhua) -- Des signes de dommages affectant plusieurs organes ont été détectés chez certains individus jeunes et auparavant en bonne santé présentant des symptômes persistants de coronavirus quatre mois après leur infection initiale, révèle une étude britannique.

Cette étude de Coverscan visait à évaluer l'impact à long terme du COVID-19 sur les organes auprès de quelque 500 personnes "à faible risque" - principalement des individus relativement jeunes présentant des symptômes persistants de coronavirus, mais n'ayant pas de problème de santé sous-jacent majeur, a rapporté dimanche le journal britannique, le Guardian.

Les données préliminaires récoltées auprès des 200 premiers patients suggèrent que quatre mois après l'infection initiale, près de 70 % des malades présentent des dommages à un ou plusieurs organes, dont le cœur, les poumons, le foie et le pancréas.

"La bonne nouvelle, c'est que les déficiences observées sont légères. Mais même en utilisant des critères larges, il y a bel et bien des déficiences, et chez 25 % des personnes, elles affectent deux organes ou plus", a déclaré Amitava Banerjee, cardiologue et professeur associé de science des données cliniques à l'université de Londres.

"C'est un phénomène qui nous intéresse, car nous devons savoir si (ces dommages) persistent ou guérissent, ou même s'il existe un sous-groupe de personnes chez qui ils pourraient s'aggraver", a indiqué M. Banerjee.

 
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Des dommages affectant plusieurs organes détectés chez des jeunes atteints du coronavirus

French.xinhuanet.com | Publié le 2020-11-16 à 05:35

LONDRES, 15 novembre (Xinhua) -- Des signes de dommages affectant plusieurs organes ont été détectés chez certains individus jeunes et auparavant en bonne santé présentant des symptômes persistants de coronavirus quatre mois après leur infection initiale, révèle une étude britannique.

Cette étude de Coverscan visait à évaluer l'impact à long terme du COVID-19 sur les organes auprès de quelque 500 personnes "à faible risque" - principalement des individus relativement jeunes présentant des symptômes persistants de coronavirus, mais n'ayant pas de problème de santé sous-jacent majeur, a rapporté dimanche le journal britannique, le Guardian.

Les données préliminaires récoltées auprès des 200 premiers patients suggèrent que quatre mois après l'infection initiale, près de 70 % des malades présentent des dommages à un ou plusieurs organes, dont le cœur, les poumons, le foie et le pancréas.

"La bonne nouvelle, c'est que les déficiences observées sont légères. Mais même en utilisant des critères larges, il y a bel et bien des déficiences, et chez 25 % des personnes, elles affectent deux organes ou plus", a déclaré Amitava Banerjee, cardiologue et professeur associé de science des données cliniques à l'université de Londres.

"C'est un phénomène qui nous intéresse, car nous devons savoir si (ces dommages) persistent ou guérissent, ou même s'il existe un sous-groupe de personnes chez qui ils pourraient s'aggraver", a indiqué M. Banerjee.

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