Quelques histoires d'intégration de ressortissants chinois en France

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2017-04-07 à 16:40


(Photo fournie par Guo Gan)

GUO GAN : UNE BELLE VIE EN FRANCE

En 2015, quand Nana prenait la tête de sa "clinique chinoise", Guo Gan, un musicien originaire de Shenyang, dans la province du Liaoning (nord-est), a été fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français à Beijing.

Né dans les années 1960 dans le Liaoning, il vit actuellement dans le XVe arrondissement de Paris. Il est membre de la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique).

Depuis son enfance, M. Guo apprend à jouer l'erhu, un instrument musical traditionnel chinois. En 1991, il est diplômé du Conservatoire de musique de Shenyang. En 2001, il vient en France pour se perfectionner dans la musique.

A ses débuts en France, Guo Gan admet avoir rencontré beaucoup de difficultés. "Je suis venu seul en France, sans parents ni amis. Pendant les deux premières années, j'ai ressenti une solitude profonde". Pour survivre, il a été obligé de jouer des petits rôles dans des films et de travailler en tant que mannequin et de faire des travaux de peinture.

"Je me rappelle qu'une fois, moi et d'autres musiciens avons répété pendant un mois, mais les organisateurs du spectacle l'ont annulé et j'en ai été très frustré", se souvient-il.

Paris est connue pour sa vie culturelle, attirant des musiciens du monde entier. Présent depuis plus d'une décennie en France, Guo Gan a cherché à coopérer avec différents orchestres ou groupes musicaux pour promouvoir l'erhu. Au fil des ans, il a voyagé dans plus de 80 pays à travers le monde, donné plus de 2.000 spectacles et publié plus de 60 albums.

En 2015, le gouvernement français lui a remis la médaille des Arts et des Lettres. Guo Gan est devenu ainsi le premier musicien folklorique chinois à recevoir cette distinction créée en 1957 pour récompenser des individus exceptionnels dans le monde de la littérature et des arts.

"J'ai choisi d'être décoré à Beijing, parce que je suis un Chinois, et que je voulais être décoré dans mon propre pays", dit fièrement M. Guo, précisant que "les jours passés à apprendre la musique à Shenyang ont constitué le 'premier printemps' de ma vie et ceux à Paris un second".

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Quelques histoires d'intégration de ressortissants chinois en France

Publié le 2017-04-07 à 16:40 | french.xinhuanet.com


(Photo fournie par Guo Gan)

GUO GAN : UNE BELLE VIE EN FRANCE

En 2015, quand Nana prenait la tête de sa "clinique chinoise", Guo Gan, un musicien originaire de Shenyang, dans la province du Liaoning (nord-est), a été fait chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français à Beijing.

Né dans les années 1960 dans le Liaoning, il vit actuellement dans le XVe arrondissement de Paris. Il est membre de la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique).

Depuis son enfance, M. Guo apprend à jouer l'erhu, un instrument musical traditionnel chinois. En 1991, il est diplômé du Conservatoire de musique de Shenyang. En 2001, il vient en France pour se perfectionner dans la musique.

A ses débuts en France, Guo Gan admet avoir rencontré beaucoup de difficultés. "Je suis venu seul en France, sans parents ni amis. Pendant les deux premières années, j'ai ressenti une solitude profonde". Pour survivre, il a été obligé de jouer des petits rôles dans des films et de travailler en tant que mannequin et de faire des travaux de peinture.

"Je me rappelle qu'une fois, moi et d'autres musiciens avons répété pendant un mois, mais les organisateurs du spectacle l'ont annulé et j'en ai été très frustré", se souvient-il.

Paris est connue pour sa vie culturelle, attirant des musiciens du monde entier. Présent depuis plus d'une décennie en France, Guo Gan a cherché à coopérer avec différents orchestres ou groupes musicaux pour promouvoir l'erhu. Au fil des ans, il a voyagé dans plus de 80 pays à travers le monde, donné plus de 2.000 spectacles et publié plus de 60 albums.

En 2015, le gouvernement français lui a remis la médaille des Arts et des Lettres. Guo Gan est devenu ainsi le premier musicien folklorique chinois à recevoir cette distinction créée en 1957 pour récompenser des individus exceptionnels dans le monde de la littérature et des arts.

"J'ai choisi d'être décoré à Beijing, parce que je suis un Chinois, et que je voulais être décoré dans mon propre pays", dit fièrement M. Guo, précisant que "les jours passés à apprendre la musique à Shenyang ont constitué le 'premier printemps' de ma vie et ceux à Paris un second".

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