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Pourquoi Ursula Gauthier n'a pas pu faire renouveler sa carte de presse en Chine? (ANALYSE)

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2015-12-26 à 21:37

BEIJING, 26 décembre (Xinhua) -- Les autorités chinoises ont refusé de renouveler la carte de presse de la correspondante à Beijing de l'hebdomadaire français L'Obs, Ursula Gauthier, en raison de ses commentaires sur le terrorisme, a confirmé samedi un porte-parole ministère chinois des Affaires étrangères. Des médias français tels que "Le Figaro" et l'AFP ont rapporté cette "expulsion".

Ce refus est dû à un article publié le 18 novembre par Mme Gauthier, intitulé "Après les attentats, la solidarité de la Chine n'est pas sans arrière-pensées", selon lequel la Chine avait des "arrière-pensées" en exprimant sa sympathie pour les Français.

Après les attentats terroristes du 13 novembre à Paris, le peuple chinois a montré sa solidarité, et les dirigeants chinois ont également envoyé des messages de condoléances au président français tout en condamnant le terrorisme. Mais seulement 5 jours après, Ursula Gauthier a déclaré dans son article que la solidarité de la Chine envers la France était "non dénuée d'arrière-pensées", car le ministère chinois de la Sécurité publique a annoncé quelques heures plus tard avoir capturé les responsables d'une attaque qui avait fait des dizaines de morts dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), et d'ajouter que cette attaque "ne ressemble en rien aux attentats du 13 novembre".

La question clé est de déterminer si l'attaque au Xinjiang était ou non une attaque terroriste. Il faut souligner deux aspects de l'attaque : tout d'abord, les assaillants se sont organisés pour mener une attaque sur une mine de charbon et ont tendu une embuscade contre la police qui était venue en aide, tuant des dizaines de personnes. Ensuite, ils ont communiqué à six reprises avec des groupes extrémistes étrangers avant de mener leur attaque, se sont cachés ensemble dans les montagnes tout en restant en contact avec les groupes extrémistes étrangers pour demander des "conseils tactiques". En effet, ces derniers leur ont donné à plusieurs reprises des instructions opérationnelles. Si ce n'est pas une attaque terroriste, alors de quoi s'agit-il?

En réaction à l'article d'Ursula Gauthier, Mya Told, un internaute, a laissé un message sur le site Internet de l'Obs : "Ces soi-disant 'China Experts' ont toléré et spirituellement soutenu le terrorisme en Chine depuis des décennies".

Phillippe Bérard, un autre internaute, a écrit : "On nous explique gentiment que... c'est juste une 'explosion de colère localisée'... Qui a quand même fait 50 morts! ... Peut-être que pour l'auteur, les attentats de Paris ne sont qu'une 'explosion de colère localisée' par des jeunes français qui viennent se 'venger' d'un abus de la société française???"

Il est à souligner ici que Mme Gauthier, avec ses reportages sans fondements, montre "deux poids, deux mesures" dans la lutte contre le terrorisme et diffame malicieusement la politique ethnique de la Chine, ce qui a suscité une forte indignation de la Chine et a gravement affecté l'amitié sino-française.

Depuis longtemps, Ursula Gauthier a toujours fait preuve de partialité politique sur la Chine, et publie souvent des articles sans fondements. Alors que la Chine soutient pleinement la lutte de la France contre le terrorisme, cet article a abouti aux résultats suivants :

Tout d'abord, cet article justifie les actes terroristes. Concernant les causes de ces attaques, Ursula Gauthier, sans mener d'enquête, a estimé que c'était "probablement pour venger un abus, une injustice, une expropriation", ce qui est extrêmement irresponsable.

Un internaute a laissé un message: la correspondante de L'Obs n'a probablement pas interviewé les proches des victimes de ces attaques terroristes, et elle n'a pas entendu leurs cris après avoir perdu leurs êtres aimés.

Deuxièmement, son article peut provoquer la haine et la confrontation entre les ethnies Ouïgoure et Han. L'article utilise à plusieurs reprises des mots irritants tels que "répression", "exaspération" et "excentrée", ou encore des phrases telles que "tout barbu est bien entendu suspect d'extrémisme religieux". Ces "exemples" constituent une déformation grossière de la réalité du Xinjiang. Un chercheur ouïgoure du Xinjiang s'est déclaré très en colère contre l'article d'Ursula Gauthier, affirmant qu'elle racontait des énormités. Face à ce genre de provocation, quel pays dans le monde peut rester impassible?

En outre, l'article blesse les sentiments du peuple chinois. Ursula Gauthier a elle-même mentionné dans l'article que de nombreux Chinois ont déclaré : "Aujourd'hui, je suis avec les Français", ou "J'ai deux amours, mon pays et Paris", après avoir appris les attentats terroristes à Paris. Mais son article a humilié ces gens, et a également tiré vers le bas l'image de la France dans leur esprit.

Enfin, l'article risque d'impacter la coopération sino-française dans la lutte contre le terrorisme. Si cet article crée des disputes entre les deux pays, ils seraient tous perdants, et les terroristes s'en réjouiraient. La lutte antiterroriste est une des priorités de la communauté internationale, et toute personne qui entrave cette cause devrait en assumer les responsabilités.

Ursula Gauthier et L'Obs ont déclaré que la Chine "n'a aucune liberté d'expression". Rectification : les correspondants étrangers en Chine jouissent de la liberté d'expression, mais à condition que leurs reportages soient basés sur des faits.

Selon Zheng Liang, chercheur de l'Université du Xinjiang, Ursula Gauthier a fait des reportages sur les positions idéologiques d'extrême-gauche, complètement incompatibles avec les faits, ce qui constitue un acte contraire à l'objectivité du journalisme.

Lire aussi:

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BEIJING, 26 décembre (Xinhua) -- Les autorités chinoises ont refusé de renouveler la carte de presse d'une journaliste française en raison de ses commentaires sur le terrorisme, a confirmé samedi Lu Kang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

 
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French.xinhuanet.com | Publié le 2015-12-26 à 21:37

BEIJING, 26 décembre (Xinhua) -- Les autorités chinoises ont refusé de renouveler la carte de presse de la correspondante à Beijing de l'hebdomadaire français L'Obs, Ursula Gauthier, en raison de ses commentaires sur le terrorisme, a confirmé samedi un porte-parole ministère chinois des Affaires étrangères. Des médias français tels que "Le Figaro" et l'AFP ont rapporté cette "expulsion".

Ce refus est dû à un article publié le 18 novembre par Mme Gauthier, intitulé "Après les attentats, la solidarité de la Chine n'est pas sans arrière-pensées", selon lequel la Chine avait des "arrière-pensées" en exprimant sa sympathie pour les Français.

Après les attentats terroristes du 13 novembre à Paris, le peuple chinois a montré sa solidarité, et les dirigeants chinois ont également envoyé des messages de condoléances au président français tout en condamnant le terrorisme. Mais seulement 5 jours après, Ursula Gauthier a déclaré dans son article que la solidarité de la Chine envers la France était "non dénuée d'arrière-pensées", car le ministère chinois de la Sécurité publique a annoncé quelques heures plus tard avoir capturé les responsables d'une attaque qui avait fait des dizaines de morts dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), et d'ajouter que cette attaque "ne ressemble en rien aux attentats du 13 novembre".

La question clé est de déterminer si l'attaque au Xinjiang était ou non une attaque terroriste. Il faut souligner deux aspects de l'attaque : tout d'abord, les assaillants se sont organisés pour mener une attaque sur une mine de charbon et ont tendu une embuscade contre la police qui était venue en aide, tuant des dizaines de personnes. Ensuite, ils ont communiqué à six reprises avec des groupes extrémistes étrangers avant de mener leur attaque, se sont cachés ensemble dans les montagnes tout en restant en contact avec les groupes extrémistes étrangers pour demander des "conseils tactiques". En effet, ces derniers leur ont donné à plusieurs reprises des instructions opérationnelles. Si ce n'est pas une attaque terroriste, alors de quoi s'agit-il?

En réaction à l'article d'Ursula Gauthier, Mya Told, un internaute, a laissé un message sur le site Internet de l'Obs : "Ces soi-disant 'China Experts' ont toléré et spirituellement soutenu le terrorisme en Chine depuis des décennies".

Phillippe Bérard, un autre internaute, a écrit : "On nous explique gentiment que... c'est juste une 'explosion de colère localisée'... Qui a quand même fait 50 morts! ... Peut-être que pour l'auteur, les attentats de Paris ne sont qu'une 'explosion de colère localisée' par des jeunes français qui viennent se 'venger' d'un abus de la société française???"

Il est à souligner ici que Mme Gauthier, avec ses reportages sans fondements, montre "deux poids, deux mesures" dans la lutte contre le terrorisme et diffame malicieusement la politique ethnique de la Chine, ce qui a suscité une forte indignation de la Chine et a gravement affecté l'amitié sino-française.

Depuis longtemps, Ursula Gauthier a toujours fait preuve de partialité politique sur la Chine, et publie souvent des articles sans fondements. Alors que la Chine soutient pleinement la lutte de la France contre le terrorisme, cet article a abouti aux résultats suivants :

Tout d'abord, cet article justifie les actes terroristes. Concernant les causes de ces attaques, Ursula Gauthier, sans mener d'enquête, a estimé que c'était "probablement pour venger un abus, une injustice, une expropriation", ce qui est extrêmement irresponsable.

Un internaute a laissé un message: la correspondante de L'Obs n'a probablement pas interviewé les proches des victimes de ces attaques terroristes, et elle n'a pas entendu leurs cris après avoir perdu leurs êtres aimés.

Deuxièmement, son article peut provoquer la haine et la confrontation entre les ethnies Ouïgoure et Han. L'article utilise à plusieurs reprises des mots irritants tels que "répression", "exaspération" et "excentrée", ou encore des phrases telles que "tout barbu est bien entendu suspect d'extrémisme religieux". Ces "exemples" constituent une déformation grossière de la réalité du Xinjiang. Un chercheur ouïgoure du Xinjiang s'est déclaré très en colère contre l'article d'Ursula Gauthier, affirmant qu'elle racontait des énormités. Face à ce genre de provocation, quel pays dans le monde peut rester impassible?

En outre, l'article blesse les sentiments du peuple chinois. Ursula Gauthier a elle-même mentionné dans l'article que de nombreux Chinois ont déclaré : "Aujourd'hui, je suis avec les Français", ou "J'ai deux amours, mon pays et Paris", après avoir appris les attentats terroristes à Paris. Mais son article a humilié ces gens, et a également tiré vers le bas l'image de la France dans leur esprit.

Enfin, l'article risque d'impacter la coopération sino-française dans la lutte contre le terrorisme. Si cet article crée des disputes entre les deux pays, ils seraient tous perdants, et les terroristes s'en réjouiraient. La lutte antiterroriste est une des priorités de la communauté internationale, et toute personne qui entrave cette cause devrait en assumer les responsabilités.

Ursula Gauthier et L'Obs ont déclaré que la Chine "n'a aucune liberté d'expression". Rectification : les correspondants étrangers en Chine jouissent de la liberté d'expression, mais à condition que leurs reportages soient basés sur des faits.

Selon Zheng Liang, chercheur de l'Université du Xinjiang, Ursula Gauthier a fait des reportages sur les positions idéologiques d'extrême-gauche, complètement incompatibles avec les faits, ce qui constitue un acte contraire à l'objectivité du journalisme.

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