BEIJING, 13 août (Xinhua) -- Un criminel de guerre japonais a reconnu avoir fait partie d'un groupe qui a tué des dizaines de Chinois et violé plusieurs Chinoises pendant la guerre d'agression du Japon contre la Chine, a-t-on appris, jeudi, du Bureau national des archives.
D'après la confession écrite par Yoshio Miura, né en 1920 dans la préfecture japonaise de Chiba, ce dernier s'est engagé dans la guerre d'agression du Japon contre la Chine en 1940.
Yoshio Miura, "avec d'autres personnes, ont tué deux paysans pour saisir des armes dissimulées", dans le district de Laiwu de la province du Shandong en septembre 1941.
"En avril 1942, je suis entré par effraction dans la maison d'un village dans le district de Xintai du Shandong, j'ai menacé une Chinoise âgée de 27 à 28 ans avec une baïonnette et l'ai violée", a-t-il confessé.
Fin août 1942, afin de saisir des armes cachées, ils ont "interrogé 74 paysans par le biais de la torture", onze d'entre eux ont été interrogés et tués par lui personnellement, a-t-il déclaré.
En juillet 1942, dans le district de Zhangqiu, trois de ses compagnons "ont poussé un paysan capturé dans un puits asséché de 20 pieds de profondeur, et jeté un rocher d'environ 50 kg pour le tuer".
Début octobre 1944, Yoshio Miura a demandé à ses subordonnés "d'abattre 13 Chinois dans le district de Tai'an, proclamant qu'ils ont agi en connivence avec la 8ème Armée de route.
Un total de 31 confessions écrites par des criminels de guerre japonais a été publié en ligne sur le site de l'Administration d'Etat des archives, depuis mardi, pour révéler les crimes commis en Chine par le Japon, pendant la Seconde Guerre mondiale.