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ATHENES, 5 juillet (Xinhua) -- Les Grecs se sont rendus aux urnes dimanche dans le cadre d'un référendum sur le projet d'accord proposé par les créanciers européens, vote qui devrait déterminer si la Grèce va éviter de se retrouver en défaut de paiement et un éventuel Grexit. Les bureaux de vote sont ouverts entre 07h00 heure locale (0500 GMT) et 19h00 heure locale (1700 GMT). Environ 9,8 millions de Grecs sont appelés à voter dans les quelques 19 000 bureaux de vote à travers le pays. Dans ce premier référendum du pays depuis 1974, les votants ont deux bulletins de vote, l'un contenant la question du référendum et l'autre blanc. Les partis d'opposition et certains citoyens se sont plaints du fait que la question n'était pas claire et que certaines personnes ne comprennent pas ce pour quoi elles votent pour ou contre. La question présente sur les bulletins de vote est la suivante : "Est-ce que le projet d'accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international à l'Eurogroupe du 25 juin 2015, qui est composé de deux parties, devrait être accepté?" Ce référendum inattendu a été annoncé par le Premier ministre grec Alexis Tsipras il y a une semaine, alors que les négociations de cinq mois entre la Grèce et ses créanciers arrivaient dans une impasse. Les Grecs doivent ainsi choisir entre accepter une austérité rigoureuse et des réformes proposées par les créanciers du pays, ou insister pour obtenir un meilleur accord, a expliqué M. Tsipras. Le gouvernement de gauche du Premier ministre a appelé la population à voter "non" afin de renforcer la position de la Grèce dans les négociations. Le 7 juillet, la Grèce signera un accord et les banques fermées depuis lundi dernier, lorsqu'un contrôle des capitaux s'est imposé après que la Banque centrale européenne a coupé l'aide d'urgence en liquidités au pays suite à l'annonce du référendum, seront de nouveau ouvertes, a réaffirmé M. Tsipras. Cependant, les détracteurs du Premier ministre avancent que la vraie question du référendum, comme l'ont interprétée les créanciers, est de savoir si les Grecs souhaitent rester dans la zone euro ou non, avertissant que les conséquences pour l'économie et la société seront catastrophiques si le "non" l'emporte. Depuis mercredi, la Grèce est en situation de défaut de paiement vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI). Sans aucun programme d'aide de suivi, le pays est sur le point de déclarer faillite. Des responsables et des analystes en Grèce ainsi qu'à l'étranger ont averti que même si le "oui" l'emporte, il est possible que les banques ne rouvrent pas mardi. Les distributeurs automatiques n'auront plus d'argent liquide et les Grecs seront confrontés à davantage d'épreuves avant la conclusion d'un accord et la restauration des liquidités avec l'aide des créanciers. De premiers sondages sur les résultats seront publiés peu après la fermeture des urnes, alors que les premières estimations officielles des résultats seront annoncées par le ministère de l'Intérieur vers 21h00 heure locale (1900 GMT).
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