Un législateur américain admet que Washington est derrière la cyber-attaque contre la RPDC

Publié le 2015-03-19 à 20:32 | french.xinhuanet.com

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BEIJING, 19 mars (Xinhua) -- Un haut législateur américain a révélé que la coupure d'internet en République populaire démocratique de Corée (RPDC) en décembre dernier était une riposte contre une cyber-attaque perpétrée plus tôt contre Sony Pictures Entertainment, a rapporté mercredi Bloomberg.

Michael McCaul, président de la Commission sur la sécurité intérieure à la Chambre des représentants des Etats-Unis, a fait la remarque mardi lors d'un événement organisé par le Centre d'études stratégiques et internationales basé à Washington. Il n'a pas précisé le nom de l'agence américaine qui a perpétré l'attaque.

M. McCaul est le premier fonctionnaire américain à admettre que les Etats-Unis étaient responsables de la cyber-perturbation en RPDC en décembre dernier.

La RPDC avait accusé publiquement les Etats-Unis d'avoir provoqué l'interruption, qui avait bouleversé des sites internet officiels de la RPDC pendant environ dix heures les 21 et 22 décembre.

Quelques jours avant, le président américain Barack Obama avait annoncé que son gouvernement allait "répondre proportionnellement" à la cyber-attaque de novembre contre Sony. Le FBI a déclaré avoir trouvé "suffisamment d'informations" pour conclure que la RPDC était responsable de la cyber-attaque.

A cause de menaces de violence proférées par des cyberpirates, Sony a annulé la sortie prévue en décembre dernier d'un film intitulé "L'interview qui tue", qui présente une intrigue fictive d'une tentative d'assassinat contre le dirigeant de la RPDC Kim Jong-un.

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