(COVID-19) Le nouveau coronavirus porte un coup dur à l'économie européenne (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com|Publié le 2020-03-10 à 20:47
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BEIJING, 10 mars (Xinhua) -- Avec le nombre de cas confirmés d'infection au COVID-19 dépassant les 10.000 en Europe, l'impact de cette épidémie sur l'économie du Vieux continent se fait de plus en plus sentir.

Elle provoque une menace de récession pour les principales économies de la zone euro et touche gravement des secteurs tels que le tourisme et la restauration. L'Italie, la France et l'Allemagne ont successivement introduit des mesures pour y répondre.

Ces menaces de récession sont ressenties à des degrés divers. L'économie italienne est la plus susceptible de sombrer dans une récession annuelle. Laurence Boone, économiste en chef de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), estime que la situation la plus optimiste pour l'Italie cette année ne sera qu'une "croissance zéro".

Quant à la France, l'opinion publique estime qu'une récession au premier trimestre sera inévitable. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a annoncé le 9 mars qu'à cause de l'épidémie, la croissance économique du pays ne dépassera pas 1% sur l'ensemble de l'année.

Bien que l'économie allemande ait montré des signaux positifs tels qu'une augmentation de la production industrielle en janvier dernier, la performance de l'import-export est bien en deçà des attentes. Maintenant que l'épidémie s'est propagée dans le monde, ses retombées économiques se sont intensifiées. Les milieux industriels et bancaires allemands se sont plongés dans une inquiétude générale.

Les secteurs du tourisme, de la restauration, de l'hébergement et du luxe en France et en Italie sont durement touchés. Les médias locaux ont généralement mentionné dans leurs reportages que la réduction significative du nombre de touristes chinois était à l'origine du "coup de froid" dans ces secteurs.

Pour y faire face, Rome, Paris et Berlin ont mis en place des mesures pertinentes pour stimuler leurs économies. Le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, a indiqué que son gouvernement n'hésiterait pas à recourir à une "thérapie de choc" pour soutenir la croissance économique.

Le gouvernement allemand a promis un certain nombre de mesures telles que plus de douze milliards d'euros d'investissements dans les infrastructures sur quatre ans ou l'octroi de prêts aux entreprises en besoin.

En France, le gouvernement a récemment annoncé une kyrielle de mesures à court terme, telles que l'autorisation aux entreprises de reporter leurs dépenses de sécurité sociale, l'accélération de l'approbation de projets dans des domaines tels que la construction.

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