L'importance de se faire des amis
Je peux l'affirmer, être un artiste français à Beijing est vraiment passionnant, mais se faire connaître ici n'est pas chose facile. Depuis deux ans, j'ai envoyé des dizaines d'e-mails à des galeries d'art qui sont restés sans réponse, et tenté de tisser des liens avec des professionnels du secteur. Mais j'ai constaté qu'en Chine, il était important d'avoir un réseau d'amis et des relations. Aussi, il semblerait que ce soient les artistes chinois qui ont la cote aujourd'hui auprès des collectionneurs du monde entier. D'ailleurs, à ce sujet, un artiste français à Shanghai s'est fait passer récemment pour un artiste chinois, en signant ses oeuvres "Tao Hongjing". Il a ainsi réussi à doper ses ventes et faire grimper sa cote. J'ai pu constaté effectivement que lors du salon Art Beijing 2016, certains directeurs de galeries que j'ai rencontrés ne m'ont laissé que très peu de temps pour leur présenter mes dessins. Alors comment se faire un nom dans le milieu si fermé de l'art contemporain en Chine? Avec, une pleine page parue sur mon travail dans le magazine Bazaart Art China en janvier 2016, j'espère trouver un lieu pour exposer. Aujourd'hui, on me conseille de faire d'avantage de "buzz" pour attirer l'attention, et d'avoir une page Weibo (microblog chinois aux 50 millions d'utilisateurs). Pourquoi pas? Alors je ne désespère pas, et comme dit le proverbe français : "Tout arrive à point à qui sait attendre".
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