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Charme et mœurs du vieux Beijing (II)

                 French.xinhuanet.com | Publié le 2016-07-13 à 10:09

Les foires de l’ancien Beijing

Les foires de Beijing ont lieu à certaines périodes de l’année autour des temples les plus célèbres, elles rappellent l’ambiance et le charme de l’ancien temps. Pour le peuple de Beijing, aller se promener à la foire est un des grands plaisirs de la vie. Selon une enquête de 1930, vingt foires étaient organisées régulièrement dans la ville et seize dans sa banlieue. Les foires les plus célèbres étaient celles du temple de la Pagode blanche, du temple Huguo, du temple Longfu, du palais Yonghe, du monastère Baiyun, du palais Pantao et de Changdian.

La foire au temple Longfu était la plus importante. Weng Ouhong, un habitué du lieu, en a donné une description détaillée dans son récit. Dans les rues qui mènent au temple s’accumulent les boutiques et de colporteurs vendant des objets d’occasion, les cases d’oiseaux ( utilisées aussi pour de petits animaux), le marché des chiens où l’on trouvait des pékinois mais aussi des chats persans, le marché des fleurs, les bouquinistes qui détenaient parfois des livres anciens et rares et les maisons de thé. À l’intérieur de l’enceinte du temple, trois rues formaient la foire proprement dite. Celle du milieu avec le bazar suivi des aires de spectacles divers : danse des rubans, duos comiques, contes avec, par-ci par-là, des étalages de plats et de friandises. La rue de l’ouest était consacrée à la vente des poissons rouges, des jeux de jianzi aux plumes de coq et des instruments de musique. La rue de l’est exposait quant à elle des figurines en poil d’animaux ou en pâte à sel, des figurines pour ombres chinoises et des marionnettes. Les figures d’ombres chinoises vendues ici étaient faites à l’image des grands acteurs d’opéra et reproduisaient de façon étonnante leur portrait et leur expression.

Les foires constituaient un lieu de distraction pour le petit peuple de Beijing. Le trafic auquel elles se livraient, articles de maison et nourritures diverses, répondait aux besoins de tous les jours et offrait en même temps un divertissement qui apportait un changement par rapport au quotidien, raison pour laquelle elles étaient appréciées des grands comme des petits.

(Source: Introductuion à la culture chinoise de la maison d'édition Foreign language teaching and research press) (Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation.)

 

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Charme et mœurs du vieux Beijing (II)

French.xinhuanet.com | Publié le 2016-07-13 à 10:09

Les foires de l’ancien Beijing

Les foires de Beijing ont lieu à certaines périodes de l’année autour des temples les plus célèbres, elles rappellent l’ambiance et le charme de l’ancien temps. Pour le peuple de Beijing, aller se promener à la foire est un des grands plaisirs de la vie. Selon une enquête de 1930, vingt foires étaient organisées régulièrement dans la ville et seize dans sa banlieue. Les foires les plus célèbres étaient celles du temple de la Pagode blanche, du temple Huguo, du temple Longfu, du palais Yonghe, du monastère Baiyun, du palais Pantao et de Changdian.

La foire au temple Longfu était la plus importante. Weng Ouhong, un habitué du lieu, en a donné une description détaillée dans son récit. Dans les rues qui mènent au temple s’accumulent les boutiques et de colporteurs vendant des objets d’occasion, les cases d’oiseaux ( utilisées aussi pour de petits animaux), le marché des chiens où l’on trouvait des pékinois mais aussi des chats persans, le marché des fleurs, les bouquinistes qui détenaient parfois des livres anciens et rares et les maisons de thé. À l’intérieur de l’enceinte du temple, trois rues formaient la foire proprement dite. Celle du milieu avec le bazar suivi des aires de spectacles divers : danse des rubans, duos comiques, contes avec, par-ci par-là, des étalages de plats et de friandises. La rue de l’ouest était consacrée à la vente des poissons rouges, des jeux de jianzi aux plumes de coq et des instruments de musique. La rue de l’est exposait quant à elle des figurines en poil d’animaux ou en pâte à sel, des figurines pour ombres chinoises et des marionnettes. Les figures d’ombres chinoises vendues ici étaient faites à l’image des grands acteurs d’opéra et reproduisaient de façon étonnante leur portrait et leur expression.

Les foires constituaient un lieu de distraction pour le petit peuple de Beijing. Le trafic auquel elles se livraient, articles de maison et nourritures diverses, répondait aux besoins de tous les jours et offrait en même temps un divertissement qui apportait un changement par rapport au quotidien, raison pour laquelle elles étaient appréciées des grands comme des petits.

(Source: Introductuion à la culture chinoise de la maison d'édition Foreign language teaching and research press) (Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation.)

 

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