BEIJING, 2 septembre (Xinhua) -- Alors que les dernières pluies estivales ont fait place à un ciel bleu à Beijing, les caméras du monde entier se mettent en place autour de la place Tian'anmen pour scruter le grand défilé militaire organisé jeudi à l'occasion du 70e anniversaire de la victoire contre l'agression japonaise et la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans la capitale, tout est prêt.
Depuis que les autorités chinoises ont annoncé les détails des festivités, l'attention des médias internationaux s'est accrue. Voici un aperçu de leurs reportages, qui montrent quels aspects de l'événement les concernent le plus.
Certains soulignent la contribution de la Chine à la Seconde Guerre mondiale.
Le Wall Street Journal est l'un de ceux-là, montrant que les Chinois se sont dressés face à l'armée impériale japonaise bien avant que les Alliés ne prennent les armes en Europe. La Guerre mondiale anti-fasciste a débuté en Orient, quand des dizaines de milliers de soldats nippons ont lancé une agression tous azimuts contre la Chine en 1937.
Outre la célébration de la victoire sur le Japon, le défilé sera aussi, note le WSJ, l'occasion de rappeler les énormes sacrifices faits par le peuple chinois et sa contribution significative à la guerre contre le fascisme.
"Ce défilé est une importante opportunité offerte au monde pour mieux comprendre l'énorme contribution des forces chinoises dans la défaite finale du Japon en 1945", écrit la BBC. "Quand la guerre a éclaté en 1939 en Europe, la Chine était aux prises avec l'agression japonaise depuis déjà huit ans et avait été envahie deux ans plus tôt".
Le quotidien singapourien en langue chinoise Zaobao remarque que cette parade est aussi l'occasion pour le pouvoir chinois de faire étalage de sa force et de ses réalisations à la tête du parti, de la nation et de l'armée. Elle a aussi des implications significatives pour la consolidation du consensus et de la solidarité dans le pays.
Le défilé militaire "présente au monde une vision majeure de l'histoire mondiale, issue d'une perspective asiatique radicalement différente du récit occidental ou anglo-américain", estime l'agence russe Spoutnik.