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(Xinhua/Ling Xin) LAUSANNE (Suisse), 30 mars (Xinhua) -- Trouver un compromis sur la question nucléaire iranienne est une attente de la communauté internationale, a déclaré à la presse lundi à Lausanne, en Suisse, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi. Il existe seulement quelques problèmes à résoudre dans les négociations qui sont entrées dans la phase la plus difficile, a-t-il indiqué, tout en louant les progrès obtenus dans les négociations qui ont duré douze ans. Le ministre chinois des Affaires étrangères a appelé à cette occasion toutes les parties à poursuivre leurs efforts pour que le reglèment de la question nucléaire iranienne puisse devenir un exemple pour résoudre d'autres questions similaires. Parvenir à un accord complet sur le dossier nucléaire iranien contribuera à mieux sauvegarder le système international de non-prolifération nucléaire, à mieux maintenir la paix et la stabilité dans la région, et à aider les Iraniens ordinaires à sortir des souffrances dues aux sanctions, a fait remarquer Wang Yi. Parlant d'un éventuel compromis sur la question épineuse du nucléaire iranien, M. Wang a émis le souhait de voir un "bon résultat". Le dernier round de négociations est très compliqué, car il porte sur de nombreux aspects, d'autant plus que les facteurs intérieurs et extérieurs affectant le processus de négociations augmentent. Arrivé dimanche matin à Lausanne, Wang Yi s'est respectivement entretenu avec, entre autres, ses homologues iranien, américain, allemand, russe, britannique, ainsi que la chef de la diplomatie de l'UE. Il a également pris part aux réunions du G5+1 (Etats-Unis, France, Chine, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne), ainsi que du G5+1 et de l'Iran. Après avoir conclu un accord intermédiaire en novembre 2013 à Genève, le G5+1 et l'Iran ont repoussé par deux reprises la date butoir pour un règlement définitif garantissant le caractère pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions occidentales contre Téhéran. En cas de compromis d'ici à fin mars, le G5+1 et Téhéran doivent fixer, avant fin juin, tous les détails techniques de ce règlement définitif. |
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