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BEIJING, 30 janvier (Xinhua) -- Wang Qishan, secrétaire de la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du Parti communiste chinois (PCC), a appelé à des inspections disciplinaires spécifiques et à long terme, mettant l'accent sur le combat anti-corruption que le Parti "ne peut se permettre de perdre". Wang Qishan s'est ainsi exprimé dans son rapport d'activité présenté à la 5e session plénière de la CCCD organisée ce mois-ci. Le texte intégral du rapport a été publié jeudi. Selon M. Wang, grâce à la participation active du peuple, le PCC a approfondi de façon constante la lutte contre la corruption, endiguant la propagation des styles de travail indésirables et de la corruption. Le traitement des affaires impliquant des responsables de haut rang, tels que Zhou Yongkang, Xu Caihou, Ling Jihua et Su Rong, illustre la détermination inébranlable du Comité central du PCC à punir la corruption et à gérer de manière stricte le Parti. Les responsables disciplinaires se sont concentrés sur les mauvaises pratiques comme la formation de factions et de cliques, les échanges de cadeaux achetés avec de l'argent public, ainsi que les banquets, voyages, activités de loisirs et cérémonies payés avec des fonds publics. Soulignant l'intensification de la campagne d'inspection disciplinaire à l'échelle nationale, le rapport de Wang Qishan révèle que les organes disciplinaires ont reçu l'année dernière 2,72 millions de lettres de dénonciation et plaintes des citoyens, contre 1,95 million en 2013. Selon le rapport, des enquêtes ont été lancées sur 226.000 affaires à la suite des plaintes reçues, et 218.000 affaires ont été résolues. Au total, 232.000 responsables ont fait l'objet de sanctions disciplinaires ou administratives, soit une hausse annuelle de 30%, et les dossiers de 12.000 personnes ont été transférés aux organes judiciaires. Cependant, certains fonctionnaires n'ont toujours pas pris conscience de la gravité et de la complexité de la situation en matière de lutte contre la corruption et n'ont pas de vision d'ensemble de la manière dont la discipline est appliquée dans le cadre des juridictions, mettant en lumière le manque de supervision et d'inspection dans certains domaines ainsi que l'inefficacité des mesures destinées à répondre aux violations disciplinaires au niveau de base, a averti M. Wang. Tout en appelant à des sanctions plus sévères, à une utilisation intelligente du personnel, à l'amélioration des règlements et au renforcement de la gestion, M. Wang a exhorté les organes centraux de la discipline à élargir la couverture de leurs inspections et à augmenter la fréquence de ces dernières afin de découvrir efficacement les mauvaises pratiques au sein du Parti et des départements gouvernementaux, des entreprises publiques et des institutions de service civil. Selon M. Wang, la CCCD compte accroître en 2015 sa surveillance des entreprises publiques et attacher plus d'importance aux mauvaises conduites des responsables occupant des postes clés qui s'immiscent dans les projets de construction, l'octroi de terrains, la gestion des propriétés de l'Etat, profitent de leurs positions afin d'obtenir des bénéfices personnels et de s'adonner à d'autres formes de corruption ou se rendent coupables de manquements à leurs devoirs. M. Wang a également appelé à une meilleure coopération internationale en la matière afin d'arrêter les responsables corrompus en fuite à l'étranger et de récupérer les fonds publics détournés. |
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