NIAMEY, 31 janvier (Xinhua) -- La Cour constitutionnelle du Niger a validé samedi les résultats du scrutin présidentiel du 27 décembre dernier, et déclaré Mohamed Bazoum du Parti nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS, au pouvoir), avec 39,30% des votes, et Mahamane Ousmane du Renouveau démocratique et républicain (RDR Tchanji, opposition), avec 16,98% des suffrages, candidats au second tour de la présidentielle du 21 février prochain, a-t-on appris de source officielle à Niamey.
Au total, les résultats de 25.803 bureaux de vote sont parvenus, tandis que le nombre de votants est estimé à 4.782.380, sur 7.446.556 électeurs inscrits, soit un taux de participation de 69,68%, a précisé le président de la Cour constitutionnelle, Bouba Hassane.
Pour rappel, ce premier tour de la présidentielle, couplé aux législatives, avait opposé 30 candidats, parmi lesquels, outre Bazoum Mohamed et Mahamane Ousmane, Salou Djibo, ancien président de la transition nigérienne (2010-2011) du parti Paix, justice, progrès (PJP-Génération Doubara), l'ancien premier ministre Seyni Oumarou du Mouvement national pour la société de développement (MNSD, majorité au pouvoir), Albadé Abouba, du Mouvement patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya, majorité au pouvoir), et Ibrahim Yacouba, du Mouvement patriotique nigérien (MPN Kishin Kassa, opposition).
Pour le second tour, la campagne électorale est ouverte le lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour par la Cour constitutionnelle ; elle est close l'avant-veille du second tour à minuit, selon le code électoral nigérien.