(COVID-19) Des bénévoles africains contribuent à la lutte contre l'épidémie à Guangzhou

French.xinhuanet.com|Publié le 2020-04-22 à 21:54
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GUANGZHOU, 22 avril (Xinhua) -- Il est 9h du matin. Rufino Eugenio Guilherme, un étudiant angolais de 26 ans, enfile avec précaution son équipement de protection avant sa visite habituelle aux clients de l'hôtel mis en quarantaine.

Il leur livre le petit déjeuner, ramasse les ordures, et prend leur température avant de répondre à leurs besoins particuliers par téléphone.

M. Guilherme est bénévole au Headquarter International Hotel, endroit désigné pour la surveillance médicale dans l'arrondissement de Huangpu à Guangzhou, capitale de la province chinoise du Guangdong (sud).

Début avril, Guangzhou a ordonné à toutes les personnes venant de pays à haut risque, quelle que soit leur date d'arrivée, de se soumettre à des tests d'acide nucléique et à une observation à domicile ou à une observation médicale concentrée pendant 14 jours, mesures visant à repérer les cas et à prévenir la propagation du virus.

Mardi, la ville avait signalé 349 cas confirmés de COVID-19, dont 125 ont été importés et 26 autres infectés par les cas importés, a déclaré mercredi la commission municipale de la santé.

M. Guilherme, qui a commencé sa propre observation médicale au début de ce mois, a été impressionné par la gentillesse des travailleurs de quartiers locaux et des bénévoles.

Il a décidé de rejoindre les bénévoles dès la fin de sa quarantaine.

"Je viens d'Afrique. Il est peut-être plus facile pour les Africains et les Africaines de parler avec moi", a-t-il déclaré en chinois.

Sur les conseils de ses parents, qui avaient fait des affaires à Guangzhou, M. Guilherme est venu dans cette ville en 2015 pour étudier l'informatique à l'Université des Technologies du Sud de la Chine.

"Je fais de mon mieux pour aider la ville à se remettre de la pandémie. Et je suis convaincu que tout le monde devrait se donner la main pour lutter contre le virus", a-t-il ajouté.

Serge, originaire de la République du Congo, a déclaré que les travailleurs de son quartier l'avaient beaucoup aidé lorsqu'il suivait les règles de confinement chez lui.

Il a dit que chaque fois qu'il avait besoin de légumes frais et d'autres produits de première nécessité, il les appelait ou leur envoyait un message WeChat, puis ils les livraient directement à sa porte.

Plus tard, Serge est devenu un ami des travailleurs du quartier et les a rejoints en tant que bénévole.

Serge a raconté que son quartier lui avait fourni des mesures détaillées sur la prévention de l'épidémie, et qu'il souhaitait transmettre ces informations à ses compatriotes africains.

"Je parle l'anglais, le français, le portugais et le chinois. Il est donc plus facile pour moi d'expliquer les lois et les règlements locaux à ceux qui parlent ces langues", a-t-il indiqué.

Serge est en Chine depuis 15 ans pour ses études et son travail. Bien que ses affaires aient été touchées par la pandémie, Serge est confiant dans les perspectives d'avenir en Chine.

"J'ai foi dans le peuple chinois", a-t-il déclaré.

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