BAMAKO, 31 mars (Xinhua) -- Le gouvernement malien a annoncé ce mardi la création d'une cellule de crise pour la libération du chef de file de l'opposition, Soumaïla Cissé, enlevé la semaine dernière dans le nord du pays.
Initiée sur les instructions du président Ibrahim Boubacar Kéita, cette cellule est présidée par M. Ousmane Issoufi Maïga, ancien Premier ministre et membre du Dialogue national inclusif (DNI). Elle a pour mission, selon un communiqué du gouvernement, "d'assurer la coordination de l'ensemble des actions en vue de la libération du chef de file de l'opposition politique et de ses compagnons".
Le gouvernement a assuré qu'il "mettra tous les moyens en œuvre pour ramener sains et saufs l'honorable Soumaïla Cissé et ses compagnons à leurs familles".
Le dimanche 29 mars dernier, après avoir voté lors du premier tour des législatives, le président Ibrahim Boubacar Kéita a déclaré que "nous souhaitons de tout cœur que Soumaïla Cissé retrouve très vite la liberté. Nous ne ménagerons aucun effort pour obtenir sa libération".
L'opposant Soumaïla Cissé a été enlevé mercredi dernier et son garde de corps a été tué lors d'une attaque par des assaillants armés non identifiés à Niafunké (Tombouctou), a annoncé le porte-parole de son parti, l'Union pour la République et la Démocratie (URD, opposition parlementaire).