Des experts et décideurs politiques appellent à une action urgente contre les effets néfastes du changement climatique en Afrique

French.xinhuanet.com|Publié le 2019-12-11 à 02:23
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ADDIS-ABEBA, 10 décembre (Xinhua) -- Des experts et décideurs politiques africains ont appelé mardi les dirigeants africains et les institutions panafricaines à entreprendre des actions concertées en urgence pour limiter l'impact néfaste du changement climatique sur le continent.

Ils ont formulé cet appel au cours de la réunion annuelle en cours des représentants permanents de l'Afrique à l'Union africaine (UA) et à la Commission économique pour l'Afrique des Nations Unies (CEA), qui a pour principal objectif d'approfondir le rôle consultatif des représentants basés à Addis-Abeba.

La secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, estime que les raz-de-marée qui surviennent du jour au lendemain sont une preuve suffisante de l'urgence de l'action climatique, affirmant que cela "met en avant le rôle de la CEA dans la contribution aux efforts pour limiter le réchauffement climatique en dessous de 1,5 degré Celsius".

"Nous continuerons d'approfondir notre engagement en cherchant des manières d'améliorer les capacités des pays africains et de rendre le développement du continent durable, inclusif et résistant au climat", a-t-elle poursuivi.

La CEA et la Commission de l'UA ont récemment souligné que le changement climatique et ses conséquences pourraient gravement affecter des pays vulnérables tels que les Seychelles. Le ministre de la Santé de ce pays insulaire, Jean-Paul Adam, a confié lors de la réunion que ces pays "connaissaient des événements climatiques de plus en plus fréquents et extrêmes en raison du changement climatique".

Selon M. Adam, les pays africains peuvent prendre la tête de la transformation économique actuelle en explorant de nouvelles voies telles que l'industrialisation verte, délaissant ainsi les approches inefficaces et polluantes suivies par le passé.

Le représentant permanent du Maroc à l'UA, Mohamed Arrouchi, a également noté que le changement climatique était "une question pressante qui requiert une action multilatérale urgente" et que cette réunion des représentants fournissait une occasion d'y répondre collectivement.

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