MOGADISCIO, 9 décembre (Xinhua) -- Le représentant spécial des Nations Unies en Somalie a appelé lundi le gouvernement à renforcer la lutte contre la corruption, qui constitue un obstacle au développement et à la paix et érode la confiance de la population dans les institutions.
James Swan, envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Somalie, a salué les progrès du pays concernant le renforcement de l'Etat de droit et l'établissement d'institutions responsables et transparentes et a souligné l'importance de la poursuite du travail dans ces domaines.
Dans un communiqué publié à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, M. Swan a indiqué que l'ONU était très satisfaite de la récente adoption d'une loi par le président Mohamed Farmajo pour l'établissement d'une commission anti-corruption et l'élaboration d'une stratégie nationale anti-corruption, "des efforts louables dans la bonne direction pour la Somalie".
Selon lui, la Convention des Nations Unies contre la corruption, unique instrument universel anti-corruption qui soit légalement contraignant, est un instrument clé du soutien, de la gestion et du suivi de la lutte des pays contre la corruption. Bien que la Somalie n'ait pas encore signé cette convention, M. Swan a expliqué que l'ONU saluait les efforts mis en place pour réaliser cet objectif.
Il a précisé que le système des Nations Unies avait établi une plate-forme anti-corruption avec des institutions financières internationales et d'autres partenaires de développement en vue de fournir des services techniques et de conseil à la Somalie, et que d'autres programmes onusiens mobilisaient des ressources pour soutenir les efforts notamment judiciaires du pays en la matière.
