Le Kenya fera pression sur les pays africains en vue d'une meilleure protection des éléphants
Publié le 2018-07-15 à 01:13 | french.xinhuanet.com
NAIROBI, 14 juillet (Xinhua) -- Le Kenya envisage de faire pression sur les Etats africains pour qu'ils renforcent les mesures de protection des éléphants afin d'éviter l'extinction de ces mammifères, a annoncé samedi une responsable du gouvernement kényan.
S'exprimant devant la presse à Nairobi, la secrétaire principale du ministère kényan du Tourisme et de la Faune, Margaret Mwakima a fait remarquer que certains pays d'Afrique australe autorisent le commerce intérieur des produits en ivoire et que cette réalité entrave les démarches destinées à sauver les éléphants africains.
Par contre, elle s'est félicitée du fait que jusqu'ici, plus de 30 pays d'Afrique du Centre et de l'Ouest soutiennent le Kenya dans ses efforts dont l'objectif est d'assurer une protection de tous les éléphants au plus haut niveau.
Actuellement, les populations d'éléphants du Botswana, de la Namibie, du Zimbabwe et d'Afrique du Sud sont inscrites sur l'annexe 2 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), ce qui signifie que le commerce de l'ivoire est autorisé dans ces pays, alors que les éléphants du reste de l'Afrique sont inscrits sur l'annexe 1 et de ce fait, les restrictions sont imposées sur le commerce des produits en ivoire.
La responsable kényane a estimé que l'inscription des éléphants africains dans deux catégories met en danger les populations des éléphants dans l'ensemble du continent africain.
A cette occasion, elle a annoncé que la plupart des Etats africains se sont mis d'accord pour faire pression en vue de l'inclusion de tous les éléphants dans l'annexe 1 lors de la prochaine réunion de la CITES prévue en mai 2019 au Sri Lanka.