French.xinhuanet.com | Edition européenne | Edition nord-américaine  
ENGLISH
 
   

Refus d'arrêter Omar el-Béchir : le Soudan convoque l'ambassadeur de l'UE

French.xinhuanet.com   2018-07-12 15:10:04      

KHARTOUM, 11 juillet (Xinhua) -- Le Soudan a convoqué mercredi l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) à Khartoum en protestation contre une déclaration de l'UE qui a critiqué les pays africains pour leur refus d'arrêter et rendre le président soudanais Omar el-Béchir à la Cour pénale internationale (CPI).

L'UE a déploré lundi que Djibouti et l'Ouganda, deux pays signataires du Statut de Rome de la CPI, aient accueilli le président soudanais du 5 au 7 juillet.

"Le président de la République exerce ses fonctions souveraines (...) comme l'exigent ses devoirs constitutionnels et le droit international", a indiqué le sous-secrétaire aux affaires étrangères, Abdul-Ghani Al-Naeem, dans une déclaration rendue publique par le ministère.

Il a noté que le Soudan n'avait pas accepté d'être impliqué ou soumis à toute procédure ou action basée sur le Statut de Rome instaurant la CPI, étant donné que le pays n'est pas signataire de ce statut.

Le responsable a ajouté que la CPI avait politisé le dossier et n'avait ciblé que des dirigeants africains.

Pour sa part, l'ambassadeur européen a promis de transmettre le message du Soudan à la Commission européenne, selon le communiqué.

La CPI a émis deux mandats d'arrêt contre le président el-Béchir en 2009 et en 2010, pour crimes contre l'humanité commis au Darfour depuis 2003.

french.xinhuanet.com

Refus d'arrêter Omar el-Béchir : le Soudan convoque l'ambassadeur de l'UE

Publié le 2018-07-12 à 15:10 | french.xinhuanet.com

KHARTOUM, 11 juillet (Xinhua) -- Le Soudan a convoqué mercredi l'ambassadeur de l'Union européenne (UE) à Khartoum en protestation contre une déclaration de l'UE qui a critiqué les pays africains pour leur refus d'arrêter et rendre le président soudanais Omar el-Béchir à la Cour pénale internationale (CPI).

L'UE a déploré lundi que Djibouti et l'Ouganda, deux pays signataires du Statut de Rome de la CPI, aient accueilli le président soudanais du 5 au 7 juillet.

"Le président de la République exerce ses fonctions souveraines (...) comme l'exigent ses devoirs constitutionnels et le droit international", a indiqué le sous-secrétaire aux affaires étrangères, Abdul-Ghani Al-Naeem, dans une déclaration rendue publique par le ministère.

Il a noté que le Soudan n'avait pas accepté d'être impliqué ou soumis à toute procédure ou action basée sur le Statut de Rome instaurant la CPI, étant donné que le pays n'est pas signataire de ce statut.

Le responsable a ajouté que la CPI avait politisé le dossier et n'avait ciblé que des dirigeants africains.

Pour sa part, l'ambassadeur européen a promis de transmettre le message du Soudan à la Commission européenne, selon le communiqué.

La CPI a émis deux mandats d'arrêt contre le président el-Béchir en 2009 et en 2010, pour crimes contre l'humanité commis au Darfour depuis 2003.

010020070770000000000000011107421373193971