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Djibouti inaugure la future plus grande zone franche de l'Afrique (SYNTHESE)

French.xinhuanet.com   2018-07-06 21:00:13      

DJIBOUTI, 5 juillet (Xinhua) -- Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a inauguré jeudi la nouvelle zone franche internationale de Djibouti (DIFTZ), construite par la société chinoise China Merchants Group, destinée à devenir le plus grand espace franc de commerce du continent africain.

Cet grand événement s'est déroulé devant un parterre d'invités de marque, dont des chefs d'Etat et de gouvernement de la région et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Etaient ainsi présents le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, le chef de l'Etat rwandais Paul Kagame, par ailleurs président en exercice de l'UA, le président soudanais Omar el-Béchir et le président somalien Mohamed Abdillahi Mohamed, alias Farmajo.

Pour ce dernier, cette zone franche est tout simplement une "victoire pour l'Afrique de l'Est".

Le président Guelleh a déclaré à cette occasion que "ce projet d'envergure reflète premièrement la volonté d'investissement de la Chine dans notre continent. Deuxièmement, c'est une vision du développement que met en pratique notre pays et qui se confond dans l'intégration régionale, seule 'construction collective' porteuse de solidarité et d'efficacité", a-t-il dit.

Selon lui, l'impact économique attendu sur le PIB de la zone franche internationale de Djibouti sera de 200 millions de dollars, soit 11% du PIB dans la phase pilote d'exploitation sur 2,4km2. "C'est aussi une montée en puissance aux horizons 2035 et 2040, dans sa phase d'extension, qui rapportera" de 2,5 à 4 milliards de dollars, a-t-il ajouté.

M. Guelleh a par ailleurs estimé que cette nouvelle zone franche sera une source d'espérance pour des milliers de jeunes demandeurs d'emploi dans sa phase pilote, évoquant un premier chiffre de 12.000 emplois qui pourraient atteindre, à terme, plus de 350.000. "Les économistes sont formels : un emploi créé dans une zone franche engendre deux autres emplois en dehors", a-t-il indiqué.

Cependant, le président djiboutien a tenu à rappeler qu'il y avait désormais lieu de mettre en oeuvre les conditions de la réussite et de transformer cette zone en un levier efficace du développement.

Pour ce faire, il a fait savoir que son pays devait s'orienter vers la mise en place d'un écosystème favorable aux investissements et à la création de vrais projets d'exportation, permettant à Djibouti de lever tous les obstacles qui pourraient se dresser sur la voie de l'attractivité et de la compétitivité de la DIFTZ.

"Cela passe par des conditions fiscales et réglementaires souples, harmonieuses, par la recherche des voies et moyens de créer des activités externalisées (...) dans le cadre de la sous-traitance internationale", a expliqué M. Guelleh.

Pour le chef de l'Etat djiboutien, cette vision politique, s'inscrivant dans une dimension régionale, passe par la volonté d'aller vers davantage d'infrastructures régionales de transport et moins de contraintes à la libre circulation des biens et des personnes qui permettront aux zones franches de jouer un rôle utile d'interface entre les économies régionales et mondiales.

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Djibouti inaugure la future plus grande zone franche de l'Afrique (SYNTHESE)

Publié le 2018-07-06 à 21:00 | french.xinhuanet.com

DJIBOUTI, 5 juillet (Xinhua) -- Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a inauguré jeudi la nouvelle zone franche internationale de Djibouti (DIFTZ), construite par la société chinoise China Merchants Group, destinée à devenir le plus grand espace franc de commerce du continent africain.

Cet grand événement s'est déroulé devant un parterre d'invités de marque, dont des chefs d'Etat et de gouvernement de la région et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat. Etaient ainsi présents le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, le chef de l'Etat rwandais Paul Kagame, par ailleurs président en exercice de l'UA, le président soudanais Omar el-Béchir et le président somalien Mohamed Abdillahi Mohamed, alias Farmajo.

Pour ce dernier, cette zone franche est tout simplement une "victoire pour l'Afrique de l'Est".

Le président Guelleh a déclaré à cette occasion que "ce projet d'envergure reflète premièrement la volonté d'investissement de la Chine dans notre continent. Deuxièmement, c'est une vision du développement que met en pratique notre pays et qui se confond dans l'intégration régionale, seule 'construction collective' porteuse de solidarité et d'efficacité", a-t-il dit.

Selon lui, l'impact économique attendu sur le PIB de la zone franche internationale de Djibouti sera de 200 millions de dollars, soit 11% du PIB dans la phase pilote d'exploitation sur 2,4km2. "C'est aussi une montée en puissance aux horizons 2035 et 2040, dans sa phase d'extension, qui rapportera" de 2,5 à 4 milliards de dollars, a-t-il ajouté.

M. Guelleh a par ailleurs estimé que cette nouvelle zone franche sera une source d'espérance pour des milliers de jeunes demandeurs d'emploi dans sa phase pilote, évoquant un premier chiffre de 12.000 emplois qui pourraient atteindre, à terme, plus de 350.000. "Les économistes sont formels : un emploi créé dans une zone franche engendre deux autres emplois en dehors", a-t-il indiqué.

Cependant, le président djiboutien a tenu à rappeler qu'il y avait désormais lieu de mettre en oeuvre les conditions de la réussite et de transformer cette zone en un levier efficace du développement.

Pour ce faire, il a fait savoir que son pays devait s'orienter vers la mise en place d'un écosystème favorable aux investissements et à la création de vrais projets d'exportation, permettant à Djibouti de lever tous les obstacles qui pourraient se dresser sur la voie de l'attractivité et de la compétitivité de la DIFTZ.

"Cela passe par des conditions fiscales et réglementaires souples, harmonieuses, par la recherche des voies et moyens de créer des activités externalisées (...) dans le cadre de la sous-traitance internationale", a expliqué M. Guelleh.

Pour le chef de l'Etat djiboutien, cette vision politique, s'inscrivant dans une dimension régionale, passe par la volonté d'aller vers davantage d'infrastructures régionales de transport et moins de contraintes à la libre circulation des biens et des personnes qui permettront aux zones franches de jouer un rôle utile d'interface entre les économies régionales et mondiales.

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