Les instruments juridiques constituant la ZLEC prêts à être signés (Commissaire de l'UA)
Publié le 2018-03-20 à 04:44 | french.xinhuanet.com
KIGALI, 19 mars (Xinhua) -- Les instruments juridiques pour la création de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) seront prêts à être signés lors d'un prochain sommet africain, a annoncé lundi le Commissaire au commerce et à l'industrie de la Commission de l'Union africaine (UA), Albert Muchanga.
La session extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA doit avoir lieu mercredi prochain à Kigali, capitale du Rwanda. Elle se penchera sur la ZLEC.
Lors d'une conférence de presse sur ce sommet, M. Muchanga a souligné que la tâche la plus immédiate après la signature des instruments juridiques sur la création de la ZLEC serait d'assurer sa ratification par les Etats membres.
Les Etats membres devraient également poursuivre leurs campagnes de sensibilisation nationale à la ZLEC, a-t-il indiqué.
M. Muchanga a affirmé que l'UA prendrait des mesures pour assurer l'attractivité de la ZLEC aux entreprises.
Elles portent sur la création d'un environnement d'affaires sans frontières pour les voyages comme pour les transactions commerciales, le lancement d'un Marché africain unique du transport aérien, l'organisation de la première Foire commerciale intra-africaine en Egypte en novembre prochain, et la création d'un Observatoire commercial panafricain qui fournira des statistiques commerciales dans les temps, a-t-il précisé.
M. Muchanga a fait savoir que la Banque africaine d'import-export déploierait prochainement un système de paiement panafricain.
L'UA soumettra également une Stratégie panafricaine pour les petites et moyennes entreprises à l'Assemblée des chefs d'Etat et de gouvernement de l'UA en janvier 2019, a révélé M. Muchanga.
La ZLEC pourrait produire un marché africain représentant plus de 1,2 milliard de personnes et un PIB de 2.500 milliards de dollars, selon l'UA.
La Commission économique de l'ONU pour l'Afrique estime que la ZLEC a le potentiel pour accroître le commerce intra-africain de 53%, en éliminant les droits de douane et les obstacles non tarifaires.