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Corée du Sud : l'ancien président Lee convoqué pour des accusations de corruption

Publié le 2018-03-06 à 20:20 | french.xinhuanet.com

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SEOUL, 6 mars (Xinhua) -- L'ancien président sud-coréen Lee Myung-bak a été convoqué le 14 mars prochain par le parquet dans le cadre d'une enquête sur des accusations de corruption, dont des pots-de-vin, ont rapporté mardi les médias locaux.

S'il se rend au bureau des procureurs du district central de Séoul, il deviendra le quatrième président dans l'histoire contemporaine de la Corée du Sud à être considéré comme un prévenu.

M. Lee, dont le mandat a pris fin en 2013, est le prédécesseur de Park Geun-hye. Cette dernière, également convoquée par le parquet pour des accusations de corruption et d'abus de pouvoir, avait été placée en garde à vue en 2017. Elle est devenue le premier chef de l'Etat destitué en Corée du Sud.

Lee Myung-bak est soupçonné d'avoir demandé au Service national de renseignement (NIS) de verser des dizaines de millions de dollars à plusieurs de ses conseillers, selon l'agence Yonhap. Il est aussi accusé d'avoir encouragé le groupe Samsung, le conglomérat le plus grand du pays, à payer les frais de justice de l'équipementier automobile sud-coréen DAS, qui appartient à son frère aîné, Lee Sang-eun, bien que le parquet pense que l'ex-président en était le véritable propriétaire.

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