BEIJING, 21 octobre (Xinhua) -- Un haut responsable du Parti communiste chinois (PCC) a réaffirmé samedi l'opposition de la Chine aux visites du dalai lama dans les pays étrangers.
Zhang Yijiong, vice-ministre du Département de travail du front uni du Comité central du PCC, a exhorté les gouvernements étrangers à faire preuve de "prudence tant dans les mots que dans les actes", lors d'une conférence de presse en marge du 19e Congrès national du PCC.
"Le 14e dalai lama est une figure non seulement religieuse, mais aussi politique", a souligné M. Zhang.
L'objectif du soi-disant "gouvernement tibétain en exil" organisé par le dalai lama dans un pays étranger en 1959 consiste, pour l'essentiel, à chercher à obtenir "l'indépendance du Tibet" et la division de la patrie, a indiqué M. Zhang.
"En tant que chef du groupe, le 14e dalai lama n'a jamais cessé ses activités à cet égard depuis plusieurs décennies", a rappelé M. Zhang.
"Aucun pays au monde ne reconnaît le soi-disant "gouvernement tibétain en exil"", a-t-il déclaré. Bien que des représentants officiels isolés de certains pays aient reçu le dalai lama, leurs pays ne reconnaissent pas ce groupe, a ajouté M. Zhang.
"Le gouvernement chinois s'oppose à ce que les gouvernements et organisations de tout pays au monde reçoivent le dalai lama sous quelque titre que ce soit", a indiqué le responsable.
"Nous considérons de telles visites comme une insulte profonde aux sentiments du peuple chinois et une entorse à leur engagement à reconnaître le Gouvernement de la République populaire de Chine comme seul gouvernement légal représentant la Chine toute entière", a-t-il averti.
"En conséquence, nous espérons que les gouvernements des pays du monde entier sauront faire preuve de prudence tant dans les mots que dans les actes et prendront pleinement en considération leur amitié avec la Chine et leur respect de la souveraineté chinoise", a-t-il souligné.
M. Zhang a indiqué qu'un nombre décroissant de pays recevaient le dalai lama au nom de leurs gouvernements ou fonctionnaires ces dernières années, et qu'en conséquence, le dalai lama ne pouvait que donner des discours dans des universités ou tenir des activités religieuses.
