France : deux hommes soupçonnés de préparer un attentat "imminent" pendant l'élection présidentielle arrêtés à Marseille (ministre)

Publié le 2017-04-18 à 22:21 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 18 avril (Xinhua) -- Deux hommes soupçonnés de préparer un attentat "imminent" pendant l'élection présidentielle française de 2017, dont le premier tour se tiendra le 23 avril prochain, ont été arrêtés ce mardi dans le 3e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône, sud de la France), a annoncé mardi le ministre français de l'Intérieur Matthias Fekl.

Les deux individus "radicalisés" de "nationalité française", âgés de 23 et 29 ans, avaient l'intention "de commettre à très court terme [...] une action violente sur le sol français", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse, évoquant "la veille du premier tour", sans préciser la cible exacte de ce projet d'attentat.

Il a salué "le travail remarquable, acharné, sans relâche d'une dizaine d'enquêteurs qui ont permis, sous la direction du parquet de Paris, de prévenir un acte terroriste certain". Les deux individus "étaient connus de la DGSI" pour leur radicalisation, a-t-il précisé.

Selon plusieurs médias locaux, ils ont été interpellés "entre 10 et 11 heures" (heure locale) à la sortie d'un appartement ce mardi matin. Matthias Fekl a indiqué que "des perquisitions sont toujours en cours ainsi que des opérations de sécurisation et déminage" dans l'immeuble où les deux suspects ont été interpellés.

"A quelques jours d'une échéance électorale majeure de notre pays, je veux rappeler que tout est mis en œuvre pour assurer le bon déroulement d'un événement majeur pour notre démocratie et notre République", a-t-il ajouté.

"Les forces de l'ordre sont mobilisées pour assurer la sécurité des candidats et de leurs quartiers généraux", a-t-il rappelé, soulignant un "risque terroriste qui reste plus élevé que jamais".

Selon France Info, une photo récupérée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui aurait été prise par Mahiédine M., l'un des deux suspects, montre un fusil mitrailleur, associé à la Une du quotidien français Le Monde du 16 mars (sur laquelle se trouve François Fillon, candidat du parti Les Républicains), un drapeau de l'Etat islamique et un lot de munitions formant les mots "La loi du talion".

La chaîne française d'information précise que Mahiédine M. et son ami Clément B., les deux suspects, se seraient radicalisés à la prison de Sequedin (Nord).

L'hebdomadaire français Le Journal du Dimanche (JDD), a révélé dimanche dernier que la sécurité autour des principaux candidats à l'élection présidentielle française avait été renforcée suite à des menaces d'actes terroristes. La sécurité du candidat des Républicains a été particulièrement renforcée, avec notamment des tireurs d'élite présents lors de ses déplacements et meetings.

Plusieurs médias français indiquent ce mardi que l'Unité française de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) a augmenté le niveau de risque concernant François Fillon, le plaçant en niveau 2 (le niveau maximal est de 1 sur une échelle de 1 à 4), ce qui correspond à une personnalité menacée "avec risques limités ou non prévisibles de concrétisation".

Le ministre français de l'Intérieur avait annoncé dimanche dernier la mobilisation de 50.000 gendarmes et policiers pour assurer la sécurité lors de l'élection présidentielle. Il avait également indiqué que 19 personnes avaient été interpellées dans le cadre d'opérations anti-terroristes au mois de mars 2017.

french.xinhuanet.com

France : deux hommes soupçonnés de préparer un attentat "imminent" pendant l'élection présidentielle arrêtés à Marseille (ministre)

Publié le 2017-04-18 à 22:21 | french.xinhuanet.com

PARIS, 18 avril (Xinhua) -- Deux hommes soupçonnés de préparer un attentat "imminent" pendant l'élection présidentielle française de 2017, dont le premier tour se tiendra le 23 avril prochain, ont été arrêtés ce mardi dans le 3e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône, sud de la France), a annoncé mardi le ministre français de l'Intérieur Matthias Fekl.

Les deux individus "radicalisés" de "nationalité française", âgés de 23 et 29 ans, avaient l'intention "de commettre à très court terme [...] une action violente sur le sol français", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse, évoquant "la veille du premier tour", sans préciser la cible exacte de ce projet d'attentat.

Il a salué "le travail remarquable, acharné, sans relâche d'une dizaine d'enquêteurs qui ont permis, sous la direction du parquet de Paris, de prévenir un acte terroriste certain". Les deux individus "étaient connus de la DGSI" pour leur radicalisation, a-t-il précisé.

Selon plusieurs médias locaux, ils ont été interpellés "entre 10 et 11 heures" (heure locale) à la sortie d'un appartement ce mardi matin. Matthias Fekl a indiqué que "des perquisitions sont toujours en cours ainsi que des opérations de sécurisation et déminage" dans l'immeuble où les deux suspects ont été interpellés.

"A quelques jours d'une échéance électorale majeure de notre pays, je veux rappeler que tout est mis en œuvre pour assurer le bon déroulement d'un événement majeur pour notre démocratie et notre République", a-t-il ajouté.

"Les forces de l'ordre sont mobilisées pour assurer la sécurité des candidats et de leurs quartiers généraux", a-t-il rappelé, soulignant un "risque terroriste qui reste plus élevé que jamais".

Selon France Info, une photo récupérée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), qui aurait été prise par Mahiédine M., l'un des deux suspects, montre un fusil mitrailleur, associé à la Une du quotidien français Le Monde du 16 mars (sur laquelle se trouve François Fillon, candidat du parti Les Républicains), un drapeau de l'Etat islamique et un lot de munitions formant les mots "La loi du talion".

La chaîne française d'information précise que Mahiédine M. et son ami Clément B., les deux suspects, se seraient radicalisés à la prison de Sequedin (Nord).

L'hebdomadaire français Le Journal du Dimanche (JDD), a révélé dimanche dernier que la sécurité autour des principaux candidats à l'élection présidentielle française avait été renforcée suite à des menaces d'actes terroristes. La sécurité du candidat des Républicains a été particulièrement renforcée, avec notamment des tireurs d'élite présents lors de ses déplacements et meetings.

Plusieurs médias français indiquent ce mardi que l'Unité française de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) a augmenté le niveau de risque concernant François Fillon, le plaçant en niveau 2 (le niveau maximal est de 1 sur une échelle de 1 à 4), ce qui correspond à une personnalité menacée "avec risques limités ou non prévisibles de concrétisation".

Le ministre français de l'Intérieur avait annoncé dimanche dernier la mobilisation de 50.000 gendarmes et policiers pour assurer la sécurité lors de l'élection présidentielle. Il avait également indiqué que 19 personnes avaient été interpellées dans le cadre d'opérations anti-terroristes au mois de mars 2017.

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