Deux responsables militaires britanniques entraînés dans un scandale de propagande anti-Chine financée par le Japon (PAPIER GENERAL)

Publié le 2017-02-06 à 15:35 | french.xinhuanet.com

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LONDRES, 6 février (Xinhua) -- L'amiral Alan West, ancien chef de la Marine royale britannique et le colonel Bob Stewart, ancien responsable de l'armée britannique, ont été entraînés sans le savoir dans une campagne anti-Chine menée par un think-tank londonien sur commande du gouvernement japonais, a rapporté dimanche le Sunday Times.

Ils ont été entraînés dans une guerre verbale lancée par le think-tank Henry Jackson Society (HJS), a précisé l'hebdomadaire.

Une semaine plus tôt, le journal avait révélé que l'ambassade du Japon à Londres payait le think-tank 10.000 livres par mois pour mener une campagne de propagande contre la Chine. Ni l'ambassade du Japon ni HJS n'ont nié cette information.

L'hebdomadaire a révélé que M. West, qui avait été ministre de la Sécurité sous l'ancien gouvernement travailliste, avait été recruté par HJS pour s'opposer publiquement à la Chine. En juillet, il avait été invité par HJS à signer un article publié sur un site internet politique qui attaquait les revendications maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale. Or, M. West n'avait pas été informé que HJS était payé par le gouvernement japonais.

Ce week-end, M. West, qui, selon certaines sources, siégerait au conseil consultatif de HJS, a accusé le think-tank d'avoir utilisé son nom, déclarant qu'il n'aurait pas signé l'article s'il avait su que HJS était payé par le Japon.

"Je ne savais absolument pas que HJS était payé par les Japonais", a-t-il déclaré, selon le Sunday Times.

Quant à M. Stewart, député conservateur et ancien commandant des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine, ignorait également l'identité des commanditaires de HJS quand il a signé un article critique à l'égard de la Chine citant les travaux du think-tank.

Le Sunday Times a estimé que cette campagne médiatique reflétait les tensions croissantes entre la Chine et le Japon. La semaine dernière, HJS avait été contraint de présenter des excuses publiques à l'ancien secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Malcolm Rifkind, pour ne pas l'avoir informé de son accord avec l'ambassade du Japon.

M. Rifkind avait été encouragé par HJS à exprimer son opposition à la politique étrangère chinoise. L'institut avait en outre demandé à M. Rifkind de signer un article dans le quotidien Daily Telegraph qui exprimait des soupçons à l'égard des intentions de la Chine dans le cadre de sa participation au projet de la centrale nucléaire de Hinkley Point. Le projet a été approuvé par la Première ministre Theresa May.

HJS a refusé de dire s'il présenterait des excuses publiques à MM. West et Stewart.

Face à ces révélations, le gouvernement et les médias japonais et l'ambassade du Japon à Londres ont choisi de garder le silence.

Lire aussi:

>>> L'ambassade du Japon à Londres refuse de s'exprimer sur son financement d'une "campagne de propagande" contre la Chine

LONDRES, 30 janvier (Xinhua) -- L'ambassade du Japon au Royaume-Uni n'a pas désiré s'exprimer au lendemain d'un reportage détaillé publié dans la presse, selon lequel elle payait un groupe de réflexion britannique pour propager des idées anti-chinoises.

>>> Le Japon paie un groupe de réflexion britannique pour faire de la propagande contre la Chine, selon un média

LONDRES, 29 janvier (Xinhua) -- Le Japon paie 10 000 livres par mois à un groupe de réflexion britannique pour propager l'idée d'une "menace chinoise" auprès des hommes politiques britanniques de haut rang, a rapporté dimanche la presse locale.

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Deux responsables militaires britanniques entraînés dans un scandale de propagande anti-Chine financée par le Japon (PAPIER GENERAL)

Publié le 2017-02-06 à 15:35 | french.xinhuanet.com

LONDRES, 6 février (Xinhua) -- L'amiral Alan West, ancien chef de la Marine royale britannique et le colonel Bob Stewart, ancien responsable de l'armée britannique, ont été entraînés sans le savoir dans une campagne anti-Chine menée par un think-tank londonien sur commande du gouvernement japonais, a rapporté dimanche le Sunday Times.

Ils ont été entraînés dans une guerre verbale lancée par le think-tank Henry Jackson Society (HJS), a précisé l'hebdomadaire.

Une semaine plus tôt, le journal avait révélé que l'ambassade du Japon à Londres payait le think-tank 10.000 livres par mois pour mener une campagne de propagande contre la Chine. Ni l'ambassade du Japon ni HJS n'ont nié cette information.

L'hebdomadaire a révélé que M. West, qui avait été ministre de la Sécurité sous l'ancien gouvernement travailliste, avait été recruté par HJS pour s'opposer publiquement à la Chine. En juillet, il avait été invité par HJS à signer un article publié sur un site internet politique qui attaquait les revendications maritimes de la Chine en mer de Chine méridionale. Or, M. West n'avait pas été informé que HJS était payé par le gouvernement japonais.

Ce week-end, M. West, qui, selon certaines sources, siégerait au conseil consultatif de HJS, a accusé le think-tank d'avoir utilisé son nom, déclarant qu'il n'aurait pas signé l'article s'il avait su que HJS était payé par le Japon.

"Je ne savais absolument pas que HJS était payé par les Japonais", a-t-il déclaré, selon le Sunday Times.

Quant à M. Stewart, député conservateur et ancien commandant des Nations Unies en Bosnie-Herzégovine, ignorait également l'identité des commanditaires de HJS quand il a signé un article critique à l'égard de la Chine citant les travaux du think-tank.

Le Sunday Times a estimé que cette campagne médiatique reflétait les tensions croissantes entre la Chine et le Japon. La semaine dernière, HJS avait été contraint de présenter des excuses publiques à l'ancien secrétaire britannique aux Affaires étrangères, Malcolm Rifkind, pour ne pas l'avoir informé de son accord avec l'ambassade du Japon.

M. Rifkind avait été encouragé par HJS à exprimer son opposition à la politique étrangère chinoise. L'institut avait en outre demandé à M. Rifkind de signer un article dans le quotidien Daily Telegraph qui exprimait des soupçons à l'égard des intentions de la Chine dans le cadre de sa participation au projet de la centrale nucléaire de Hinkley Point. Le projet a été approuvé par la Première ministre Theresa May.

HJS a refusé de dire s'il présenterait des excuses publiques à MM. West et Stewart.

Face à ces révélations, le gouvernement et les médias japonais et l'ambassade du Japon à Londres ont choisi de garder le silence.

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