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Regard d'un journaliste malien sur la Chine : Une visite dans la région autonome du Tibet (IV) -- UNE REGION MOINS DEVELOPPEE, MAIS EN COURS DE DEVELOPPEMENT !

French.xinhuanet.com   2016-10-14 13:47:02      

Par Seydou Tangara, journaliste reporteur au quotidien national du Mali, l'Essor.

J'ai compris que cette région manquait d'infrastructures routières, contrairement à certaines grandes villes du pays, en parcourant, pendant près de dix heures dans un bus, la route reliant Lhassa à Xigaze, la deuxième ville principale du Tibet. Cette route était quasi-impraticable à mon passage, à cause de la boue, des dos d'âne et des nids de poule. Il y avait au moins, heureusement, moins de poussière et pas assez d'ordures grâce à l'humidité provoquée par la pluie qui tombait encore. Une seconde voie était un chantier. C'est pourquoi les arrêts étaient fréquents à cause des gros camions transportant les matériaux (ciment, gravier, fer, etc.) de construction de la route.

Dans cette région, le visiteur peut aussi apercevoir des petits restaurants et quelques boutiques de vente d'articles divers, contrairement à Beijing qui dispose de quartiers commerciaux... De Nyingchi, je me suis rendu dans le village de Lulang, à une heure de bus. Lulang est peuplé de 150 personnes vivant du tourisme, malgré l'exode rural vers Nyingchi et ses environs. Ici, ce sont les chevaux avec charrettes qui sont les plus sollicités pour le transport... Côté tourisme, certaines familles sont installées dans des maisons construites par l'Etat et servant d'hôtel pour les visiteurs. Ces habitations, en majorité construites en banco (briques crues), sont à deux niveaux ou plus. Elles sont couvertes de bois, bien meublées et électrifiées.

Nyingchi est aujourd'hui une localité en plein développement grâce aux efforts déployés par le gouvernement chinois et les autorités de la région autonome du Tibet, comme en témoigne la construction de l'école primaire de Lulang en 2012 et celle d'un hôtel 5 étoiles superbement édifié au bord du fleuve avec ses 105 chambres.

A ces initiatives s'ajoute « The Agricultural and Animal Husbandry » où l'on élève des centaines de vaches dont certaines pèsent plus de 1.500 kilos et fournissent 600 litres de lait par jour. Cette structure est aussi dotée d'une zone de démonstration agricole qui abrite plus de 30 variétés de produits, fruits et légumes, ainsi que des plantes résistants à tout climat.

Mon séjour dans la région autonome du Tibet m'a permis de donner raison aux autorités chinoises qui disent que la Chine est un pays en voie de développement. Oui, je peux sans nul doute confirmer que la Chine est un grand pays en voie de développement avancé et que certains pays moins développés peuvent s'inspirer de l'exemple de la Chine, laquelle n'était, il y a 30 ans seulement, qu'une pauvre nation agricole renfermée sur elle-même, mais est devenue aujourd'hui la deuxième puissance économique du monde.

Je peux affirmer aussi que le développement économique de ce pays à multiples facettes doit en grande partie à sa population unifiée dans l'amour de la partie, le travail bien fait, la solidarité, l'entente, la cohésion sociale et la paix. Dans une prochaine édition, j'aborderai d'autres aspects de mes impressions sur la Chine, le pays des superlatifs.

À noter : le contenu de ce texte n'engage que son auteur et non Xinhuanet. Si vous avez vécu des expériences intéressantes en Chine ou si vous souhaitez partager vos points de vue originaux sur la culture chinoise et les échanges sino-français, n'hésitez pas à nous envoyer votre article par e-mail à : xinhuanet_french@news.cn. Une rémunération est prévue, une fois l'article publié.

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Regard d'un journaliste malien sur la Chine : Une visite dans la région autonome du Tibet (IV) -- UNE REGION MOINS DEVELOPPEE, MAIS EN COURS DE DEVELOPPEMENT !

Publié le 2016-10-14 à 13:47 | french.xinhuanet.com

Par Seydou Tangara, journaliste reporteur au quotidien national du Mali, l'Essor.

J'ai compris que cette région manquait d'infrastructures routières, contrairement à certaines grandes villes du pays, en parcourant, pendant près de dix heures dans un bus, la route reliant Lhassa à Xigaze, la deuxième ville principale du Tibet. Cette route était quasi-impraticable à mon passage, à cause de la boue, des dos d'âne et des nids de poule. Il y avait au moins, heureusement, moins de poussière et pas assez d'ordures grâce à l'humidité provoquée par la pluie qui tombait encore. Une seconde voie était un chantier. C'est pourquoi les arrêts étaient fréquents à cause des gros camions transportant les matériaux (ciment, gravier, fer, etc.) de construction de la route.

Dans cette région, le visiteur peut aussi apercevoir des petits restaurants et quelques boutiques de vente d'articles divers, contrairement à Beijing qui dispose de quartiers commerciaux... De Nyingchi, je me suis rendu dans le village de Lulang, à une heure de bus. Lulang est peuplé de 150 personnes vivant du tourisme, malgré l'exode rural vers Nyingchi et ses environs. Ici, ce sont les chevaux avec charrettes qui sont les plus sollicités pour le transport... Côté tourisme, certaines familles sont installées dans des maisons construites par l'Etat et servant d'hôtel pour les visiteurs. Ces habitations, en majorité construites en banco (briques crues), sont à deux niveaux ou plus. Elles sont couvertes de bois, bien meublées et électrifiées.

Nyingchi est aujourd'hui une localité en plein développement grâce aux efforts déployés par le gouvernement chinois et les autorités de la région autonome du Tibet, comme en témoigne la construction de l'école primaire de Lulang en 2012 et celle d'un hôtel 5 étoiles superbement édifié au bord du fleuve avec ses 105 chambres.

A ces initiatives s'ajoute « The Agricultural and Animal Husbandry » où l'on élève des centaines de vaches dont certaines pèsent plus de 1.500 kilos et fournissent 600 litres de lait par jour. Cette structure est aussi dotée d'une zone de démonstration agricole qui abrite plus de 30 variétés de produits, fruits et légumes, ainsi que des plantes résistants à tout climat.

Mon séjour dans la région autonome du Tibet m'a permis de donner raison aux autorités chinoises qui disent que la Chine est un pays en voie de développement. Oui, je peux sans nul doute confirmer que la Chine est un grand pays en voie de développement avancé et que certains pays moins développés peuvent s'inspirer de l'exemple de la Chine, laquelle n'était, il y a 30 ans seulement, qu'une pauvre nation agricole renfermée sur elle-même, mais est devenue aujourd'hui la deuxième puissance économique du monde.

Je peux affirmer aussi que le développement économique de ce pays à multiples facettes doit en grande partie à sa population unifiée dans l'amour de la partie, le travail bien fait, la solidarité, l'entente, la cohésion sociale et la paix. Dans une prochaine édition, j'aborderai d'autres aspects de mes impressions sur la Chine, le pays des superlatifs.

À noter : le contenu de ce texte n'engage que son auteur et non Xinhuanet. Si vous avez vécu des expériences intéressantes en Chine ou si vous souhaitez partager vos points de vue originaux sur la culture chinoise et les échanges sino-français, n'hésitez pas à nous envoyer votre article par e-mail à : xinhuanet_french@news.cn. Une rémunération est prévue, une fois l'article publié.

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