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Côte d'Ivoire : lehttp://french.xinhuanet.com/2016-09/06/c_135666853.htmpourrait reprendre jeudi

Publié le 2016-09-07 à 13:40 | french.xinhuanet.com

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ABIDJAN, 6 septembre (Xinhua) -- Le dialogue politique entre le pouvoir et l'opposition, rompu le 11 août, pourrait reprendre jeudi, a-t-on appris mardi auprès du ministre en charge du Dialogue politique et des Relations avec les institutions, Jeannot Ahoussou Kouadio.

"Je poursuivrai les contacts avec les autres présidents des partis et envisage une reprise du dialogue politique le jeudi prochain", a déclaré M. Ahoussou Kouadio qui indique avoir déjà rencontré le président du Front populaire ivoirien (FPI, de Laurent Gbagbo), Pascal Affi N'guessan, par ailleurs président de l'Alliance des forces démocratiques (AFD), un regroupement de 23 partis.

M. Ahoussou Kouadio a fait cette annonce après une rencontre lundi avec la patronne de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), Aichatou Mindaoudou.

A en croire le ministre en charge du Dialogue politique, la médiation de la représentante du secrétaire général de l'Onu a permis de "lever les incompréhensions".

La patronne de l'Onuci avait déjà rencontré vendredi Pascal Affi N'guessan, en présence des premiers responsables du secrétariat exécutif du FPI et des dirigeants des partis membres de l'AFD.

A cette occasion, le FPI et l'AFD avaient exprimé leur disponibilité s'ils étaient appelés, à reprendre le dialogue politique avec le gouvernement.

Ces différentes missions avaient pour but, selon Mme Mindaoudou, de trouver les possibilités de renouer le dialogue, rompu unilatéralement le 11 août par l'AFD.

"Les discussions ont avancé et permettent une reprise du dialogue", a-t-elle affirmé.

Le 11 août, l'AFD avait annoncé la rupture avec le pouvoir pour dénoncer le projet de nouvelle Constitution et la situation politique nationale.

Pour montrer sa volonté à "renouer le dialogue et surtout à aller de l'avant", le gouvernement a accepté de faire un geste pour montrer sa bonne disposition à reprendre le dialogue" en décidant de dégeler les avoirs de certains proches de l'ex-président Laurent Gbagbo et de libérer d'autres partisans, détenus depuis la crise post-électorale de 2010.

A en croire le FPI, "ils sont plus de 250 prisonniers qui croupissent dans les prisons" depuis la fin de la crise post-électorale et il s'agit pour la plupart des partisans de l'ex-président Laurent Gbagbo dont certains ont vu leurs comptes bancaires gelés.

Le gouvernement estime, pour sa part, qu'"il n'y a plus de détenus de la crise post-électorale en attente de jugement dans les prisons à l'exception de trois ou quatre personnes impliquées dans des crimes graves".

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