PARIS, 2 octobre (Xinhua) -- Le parquet de Paris a ouvert ce vendredi une enquête pour "tromperie aggravée sur une marchandise susceptible d'être dangereuse pour la santé" concernant l'affaire des logiciels installés sur des moteurs diesel de la marque allemande Volkswagen permettant de fausser les tests antipollution, qui a débuté aux Etats-Unis il y a quelques jours.

Le scandale s'est rapidement propagé en Europe et notamment en France où 946 092 véhicules du groupe allemand seraient concernés, comme l'a indiqué Volkswagen dont la direction officiellement reconnu la fraude.

Le parquet de Paris a confié l'enquête à l'Office central français de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) et à l'Office français anticorruption de la police judiciaire (Oclciff).

Selon le journal français La Provence, quatre particuliers ont également décidé de porter plainte ce vendredi suite à celle déposée par l'ONG "Ecologie sans frontière" pour "tromperie aggravée et mise en danger d'autrui".

L'avocat des quatre plaignants a déclaré ce vendredi à plusieurs médias français que ses clients se sentaient "trahis", dont l'un d'eux a dépensé "plus de 30 000 euros dans l'achat de sa voiture et ne sait même pas si cette voiture passera sans problème au contrôle technique".

Lire aussi:

>>> France : l'affaire Volkswagen relance le débat sur l'interdiction ou non du diesel (SYNTHESE)

PARIS, 26 septembre (Xinhua) -- Le scandale des tests antipollution truqués du constructeur d'automobiles allemand Volkswagen relance le débat sur l'interdiction ou non du diesel en France.