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Procès Habré : l'ex-président tchadien contraint de force à se présenter

French.xinhuanet.com   2015-09-08 06:00:13      

DAKAR, 7 septembre (Xinhua) -- Le procès de l'ancien président tchadien Hissène Habré a repris lundi à Dakar et ce dernier a été contraint de force à assister à l'audience consacrée à la lecture de l'ordonnance de renvoi de l'accusé devant les Chambres africaines extraordinaires (CAE).

M. Habré avait refusé de se présenter à la barre.

Le procès avait été suspendu de 45 jours, le 21 juillet, parce que Hissène Habré, poursuivi pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et de torture commis entre 1982 et 1990 lorsqu'il dirigeait le Tchad, avait ordonné à ses avocats de boycotter le tribunal spécial, qu'il juge "illégal et illégitime".

Il a avait aussi récusé les trois avocats commis pour sa défense.

L'ancien président tchadien a trouvé refuge au Sénégal en 1990 après que son régime fut renversé.

Les Chambres africaines extraordinaires ont été créées au sein des juridictions sénégalaises à la demande de l'Union africaine (UA) pour poursuivre "le ou les principaux responsables" des crimes internationaux commis au Tchad entre 1982 et 1990.

La cour est présidée par le juge burkinabè Gberdao Gustave Kam.

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Procès Habré : l'ex-président tchadien contraint de force à se présenter

Publié le 2015-09-08 à 06:00 | french.xinhuanet.com

DAKAR, 7 septembre (Xinhua) -- Le procès de l'ancien président tchadien Hissène Habré a repris lundi à Dakar et ce dernier a été contraint de force à assister à l'audience consacrée à la lecture de l'ordonnance de renvoi de l'accusé devant les Chambres africaines extraordinaires (CAE).

M. Habré avait refusé de se présenter à la barre.

Le procès avait été suspendu de 45 jours, le 21 juillet, parce que Hissène Habré, poursuivi pour crimes contre l'humanité, crimes de guerre et de torture commis entre 1982 et 1990 lorsqu'il dirigeait le Tchad, avait ordonné à ses avocats de boycotter le tribunal spécial, qu'il juge "illégal et illégitime".

Il a avait aussi récusé les trois avocats commis pour sa défense.

L'ancien président tchadien a trouvé refuge au Sénégal en 1990 après que son régime fut renversé.

Les Chambres africaines extraordinaires ont été créées au sein des juridictions sénégalaises à la demande de l'Union africaine (UA) pour poursuivre "le ou les principaux responsables" des crimes internationaux commis au Tchad entre 1982 et 1990.

La cour est présidée par le juge burkinabè Gberdao Gustave Kam.

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