ATHENES, 6 juillet (Xinhua) -- Le Premier ministre grec Alexis Tsipras retourne à la table des négociations avec les créanciers pour signer un nouvel accord sur la dette et éviter une banqueroute et un possible Grexit, avec le soutien des partis d'opposition, selon une déclaration officielle publiée lundi.

Au lendemain du référendum historique qui a vu la victoire du camp du "Non" à l'offre "dure et intenable" présentée par les créanciers le 25 juin, le gouvernement de coalition réunissant le parti de la gauche radicale SYRIZA de M. Tsipras et les Grecs indépendants de la droite souverainiste a signé un accord avec les trois partis d'opposition.

Ils ont rappelé ensemble l'engagement de la Grèce à s'efforcer de parvenir à un "compromis honnête" sur le prochain paquet de réformes et de politiques d'ajustement fiscal avec les créanciers internationaux en échange d'une aide vitale supplémentaire afin de maintenir le pays à flot et au sein de la zone euro.

"Le récent mandat du peuple grec n'est pas pour la séparation, mais pour plus d'efforts afin de parvenir à un accord socialement juste et économiquement viable", indique un communiqué officiel publié par la présidence à Athènes.

Le communiqué a été publié à la fin d'une réunion marathon de sept heures du Conseil des dirigeants politiques des partis représentés au parlement, à l'exception du chef du parti d'extrême-droite Aube Dorée.

"Notre objectif commun est de chercher une solution qui garantira la couverture adéquate des besoins en financement du pays, des réformes pour restaurer la cohésion sociale et promouvoir la croissance, des politiques pour faire face au chômage et un engagement pour lancer une discussion substantielle pour un accord à long terme sur la question du fardeau de la dette grecque", indiqué le communiqué.