"Il appartient désormais au gouvernement grec de faire des propositions", selon le ministre français des Finances

Publié le 2015-07-07 à 07:34 | french.xinhuanet.com

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PARIS, 6 juillet (Xinhua) -- Le ministre français des Finances Michel Sapin a déclaré lundi à la presse qu"'il appartient désormais au gouvernement grec de faire des propositions, car c'est lui qui est dans la difficulté".

Même s'il reconnaît qu'il y a encore de l'espoir de trouver une solution, après le "non" au référendum de la Grèce sur les mesures d'austérité, M. Sapin a toutefois indiqué sur les ondes d'Europe 1, que "le fil du dialogue est très ténu"

"Si la Grèce fait des propositions sérieuses, solides et si de notre côté nous prenons en compte en particulier le poids de la dette en faisant en sorte que cette dette soit dans les premières années allégée, ça peut permettre à la Grèce de sortir des difficultés", a déclaré M. Sapin à la radio Europe 1.

Selon le ministre français des Finances et des Comptes publics, il y a donc, une base solide des discussions pour trouver des débouchés à cette crise.

"Il y a sur la table des bases d un dialogue mais c'est à la Grèce de nous démontrer qu'elle prend au sérieux ce dialogue. Qu'elle sait qu'elle peut rester dans l'euro et qu'il y a des décisions à prendre", a expliqué le ministre.

Seulement, "le fil du dialogue est très ténu. Et ce fil du dialogue est tenu par la France d'un côté (...)", a-t-il indiqué

Car d'après lui, aucune solution ne pourra être trouvées s'il n' y a pas entre, Angela Merkel et François Hollande "une conversation en profondeur sur ce sujet pour trouver la bonne solution".

Concernant le référendum grec qui a dit "non" aux mesures d'austérité, M. Sapin a souligné que "le vote lui-même ne règle rien de manière automatique. Car ce n'est pas le refus d'un traité ou un projet de loi mais celui d'une attitude".

Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel auront ce lundi soir à l'Elysée "un entretien suivi d'un dîner de travail pour évaluer les conséquences du référendum en Grèce".

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