L'UE CONDAMNE TOUTES LES VIOLENCES
M. Vervaeke a déclaré que l'UE condamne les violences, d'où qu'elles viennent.
Toutefois, a-t-il dit, l'UE considère que dans la gestion des actuelles manifestations liées à la contestation du 3ème mandat du chef d'Etat Pierre Nkurunziza, le gouvernement devrait garantir la possibilité de manifester pacifiquement. "La répression policière que nous avons vue peut contribuer à une réaction encore plus violente des manifestants. Donc, il faut, à nos yeux, créer l'espace pour des manifestations pacifiques, afin que les gens puissent exprimer leurs points de vue, y compris sur la question du 3ème mandat présidentiel du président Nkurunziza", a-t-il affirmé.
L'UE, a-t-il poursuivi, a fait part à ses interlocuteurs burundais que l'usage disproportionnée de la force par la police, observée dans la gestion des manifestations, est quelque chose à éviter.
"Nous souhaitons que la gestion des manifestations se fasse plutôt d'une façon politique. Qu'on permette aux gens de s'exprimer librement, mais pacifiquement. Et je crois que c'est un engagement qui doit aussi venir de l'opposition ou de la société civile, car si les autorités burundaises ne permettent pas cet espace de libre expression, on risque d'avoir une confrontation plus aiguë", a-t-il dit.