BANGUI, 4 juillet (Xinhua) -- Près de 6.000 déplacés ayant fui les violences armées dans certaines localités du nord-ouest de la Centrafrique vivent dans des conditions déplorables, a-t-on appris vendredi auprès de sources locales concordantes.
Selon elles, la situation humanitaire de ces personnes ayant fui les violences perpétrées par des hommes armés dans certaines localités des environs de Bozoum, chef-lieu de la préfecture de l'Ouham-Pende, est alarmante et nécessite une intervention humanitaire d'urgence.
La majorité de ces déplacés proviennent des villages environnants de Bozoum et sont toujours regroupés sur deux sites d'accueil. Bien que le gouvernement centrafricain et certaines ONG leur aient fourni des kits d'aide, les conditions de vie restent difficiles, ont souligné ces sources.
"Leur situation est très difficile, surtout au début de la saison pluvieuse", a alerté Micheline Ngbara, présidente du comité local de la Croix-Rouge de l'Ouham-Pendé. "J'appelle le gouvernement et les organisations humanitaires à les soutenir. C'est déplorable, parce que la plupart des déplacés sont des femmes et des enfants".
Ce déplacement massif de population fait suite à une série d'affrontements internes entre les factions rebelles appartenant à la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), qui auraient causé la mort d'au moins une dizaine de civils. Fin
