PARIS, 1er mai (Xinhua) -- A l'occasion de la Fête du travail, au moins 32.000 personnes ont défilé ce jeudi à Paris à l'appel de la CGT et d'autres syndicats, selon le décompte des autorités.
La CGT avance, pour sa part, le chiffre d'environ 100.000 manifestants.
"Par nos luttes, imposons la paix et la justice sociale", pouvait-on lire sur une bannière portée par un cortège dans la capitale. Les manifestants réclamaient notamment l'abrogation de la réforme des retraites, la revalorisation des salaires, ainsi que la défense des emplois et des services publics.
"Les revendications sociales doivent être entendues. Cela fait trois mois qu'on nous parle de guerre, de dette, d'immigration ou d'insécurité, mais jamais des problématiques sociales des travailleuses et des travailleurs", a déclaré à la presse Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.
La mobilisation a également été portée par une contestation de l'extrême droite et de ce que les manifestants qualifient de "trumpisation du monde".
"Il n'y a pas un seul salarié aujourd'hui qui ne s'inquiète pas de ce que fait Trump et de la montée du racisme", a affirmé Murielle Guilbert, une responsable de l'Union syndicale Solidaires.
Elle a également dénoncé les politiques tarifaires américaines, jugées néfastes pour les travailleurs. Fin
