JUBA, 12 mars (Xinhua) -- Le Soudan du Sud a rassuré mercredi le public quant à sa sécurité après que les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont récemment dispensé des conseils aux voyageurs, dans lesquels ils ont averti leurs citoyens de quitter le pays à la suite des affrontements entre l'armée et les forces d'opposition dans l'Etat du Nil supérieur.
"Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Soudan du Sud prend note des récents conseils aux voyageurs dispensés par certains pays. Je voudrais rassurer le public sur le fait que la situation au Soudan du Sud reste calme et sûre", a déclaré Mme Mayen, porte-parole du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Soudan du Sud, à Juba, la capitale du Soudan du Sud.
Mme Mayen a dit aux journalistes que le gouvernement avait pris toutes les mesures nécessaires pour rétablir l'ordre après l'arrestation, la semaine dernière, de plusieurs responsables militaires et de l'opposition liés au Mouvement populaire de libération du Soudan/Armée de l'opposition (SPLM/A-IO).
Elle a indiqué que les combats, qui ont repris le 3 mars dans le comté de Nasir, dans l'Etat du Nil supérieur, et qui ont fait des dizaines de morts parmi les soldats, dont un général et des membres du personnel des Nations Unies, lors d'une tentative d'évacuation, sont un incident isolé qui ne reflète pas entièrement la situation en matière de sécurité dans le pays.
"Le ministère souhaite rassurer le public et toute personne prévoyant de se rendre au Soudan du Sud : le Soudan du Sud est ouvert et sûr pour les visiteurs, les investisseurs et les partenaires de développement. Nous encourageons les ambassades accréditées au Soudan du Sud et les pays à se fier aux sources officielles pour obtenir des informations précises et nous tenons à réaffirmer que le Soudan du Sud reste une destination accueillante et sûre", a déclaré Mme Mayen.
La semaine dernière, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont déconseillé à leurs ressortissants de se rendre au Soudan du Sud en raison des conflits dans le comté de Nasir, près de la frontière avec l'Ethiopie. Fin
