TEHERAN, 9 novembre (Xinhua) -- Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, a qualifié samedi de "totalement infondées" et rejeté les allégations selon lesquelles l'Iran aurait été impliqué dans des tentatives d'assassinat contre d'anciens responsables américains ou d'autres en exercice.
Il a fait ces remarques dans un communiqué publié par le ministère, un jour après que le département américain de la Justice a déclaré son intention d'engager des poursuites pénales concernant un prétendu "complot iranien" visant à tuer le président élu des Etats-Unis Donald Trump, qui a été déjoué par le Bureau fédéral d'enquête (FBI).
M. Baghaei a rappelé que d'autres accusations similaires avaient été portées contre l'Iran par le passé, mais qu'elles s'étaient révélées fausses et avaient été catégoriquement rejetées par la République islamique.
Il a ajouté que répéter la même allégation aujourd'hui "est une conspiration dégoûtante" organisée par des cercles anti-iraniens et israéliens pour compliquer davantage les problèmes entre l'Iran et les Etats-Unis.
M. Baghaei a souligné que, comme il l'avait déjà dit, l'Iran utiliserait tous les outils légitimes et juridiques dont il dispose aux niveaux national et international pour défendre les droits du peuple iranien.
Le département américain de la Justice a dévoilé vendredi un acte d'accusation contre Farhad Shakeri, 51 ans, indiquant que cette personne avait été chargée de "fournir un plan" pour assassiner M. Trump. Il a ajouté que le suspect n'avait pas été arrêté et qu'il "se trouverait en Iran".
Le procureur général des Etats-Unis, Merrick Garland, a indiqué dans un communiqué publié le même jour que le département de la Justice avait inculpé une "personne de l'Iran qui a été chargée par le pays de diriger un réseau d'associés criminels pour faire avancer les complots d'assassinat iraniens contre ses cibles, y compris M. Trump". Fin
